Énergie endogène humaine
.Remarque importante. Les valeurs données ici ne sont qu'ordres de grandeur et rien de plus. Leurs incertitudes dépassent probablement les 100 %. Faire de la précision sur ce sujet demanderait beaucoup d’effort sans que cela ne nous apporte beaucoup plus d'informations.
Pour maintenir en fonction le merveilleux système que représente notre organisme au repos, il lui faut un flux d’énergie minimum, appelé en physiologie : métabolisme de base.
Prenons le cas d’un homme adulte de 70 kg. Pour maintenir son métabolisme de base, il doit recevoir un flux d’énergie minimum de l’ordre de 1500 kcal/jour. Exprimé dans les unités que nous avons choisies dans ce livre, cela représente une puissance instantanée de 72 Watts ou un débit d’énergie journalier de 1728 Wh/j.
Où l’organisme va-t-il trouver cette énergie ? Comme tous les organismes biologiques, au travers du magnifique processus physico-chimique qui constitue son écosystème, siège de la chaîne alimentaire. Plus la communauté humaine est grande, plus elle devra puiser largement dans cette chaîne. Cette dernière n’est d’une part pas infinie et, d’autre part, elle doit être partagée avec un nombre considérable d'individus appartenant à d’autres espèces biologiques. Cette chaîne alimentaire est faite de telle sorte que toutes les espèces végétales et animales qui la constituent sont à la fois consommatrices et productrices d’aliments. L’espèce qui puise trop dans cette chaîne, ou la déséquilibre, risque d’être réduite à sa portion congrue ou même éliminée.
Estimation de l’énergie endogène qu’un individu actif pourrait consacrer annuellement au développement de sa société.
Afin d'obtenir le flux d'énergie nécessaire pour son métabolisme de base, l'organisme doit dépenser de l’énergie pour trouver ce dont il a besoin. Tout comme les autres espèces, il va le trouver dans la chaîne alimentaire de son écosystème en faisant le travail nécessaire pour s’alimenter. Pour cela, l'Homme non civilisé chassait, pêchait, cueillait ou cultivait pour obtenir sa nourriture. Pour un humain civilisé moderne, il doit trouver un emploi rémunéré afin d'obtenir sa nourriture sur le marché. Tout le monde, civilisé ou non, doit faire d'autres travaux pour se protéger contre les agressions extérieures (pluie, neige, températures extrêmes, tempêtes ... et les prédateurs biologiques). Il doit donc consommer plus de nourriture que ce qui est requis par son seul métabolisme de base. Pour maximiser ses chances de survie, il a intérêt à travailler au sein d'un groupe. Il aura alors à faire le travail qui lui est demandé par sa communauté pour améliorer la qualité de vie du groupe et par conséquent aussi la sienne.
Ce travail correspond à l’énergie endogène qu’un individu peut consacrer au progrès de sa communauté ou de sa civilisation.
La quantité de kilocalories absorbée par un humain actif est en moyenne de l’ordre de 2150 kcal/j. Celle réservée à métabolisme de base est d’environ 1500 kcal/jour. La différence entre ces deux énergies, 650 kcal/j est logiquement l’énergie disponible pour accomplir un certain travail. Nous l’appelons l’énergie endogène. Nous ferons l’hypothèse que cette valeur de 650 kcal/j représente l’énergie endogène d’un humain type, représentatif des hommes et des femmes actifs dans les sociétés complexes mondialisées. Supposons que 400 kcal / jour soient consacrés à obtenir sa propre nourriture, s'occuper des enfants et des aînés ainsi que des autres travaux personnels de la vie courante. Théoriquement, les 250 kcal / jour restant pourraient être utilisés pour le développement de sa communauté. On peut calculer que cette valeur correspond à 106 kWh / an.
Considérons alors que 100 kWh/an soit l’apport moyen d’énergie endogène qu’un humain actif pourrait théoriquement offrir au développement de sa communauté.
Bien avant l’ère industrielle, l’ingéniosité du cerveau humain et son efficacité à améliorer ses conditions d’existence ont permis de multiplier son rendement énergétique endogène en puisant de l’énergie dans des sources d’énergies utiles, issues de l’exploitation
Juste avant l’ère industrielle, il n’y avait guère plus de 100 millions de personnes actives qui participèrent au développement de la civilisation occidentale. Ainsi, le flux total d’énergie consacré à la croissance et au fonctionnement de la civilisation était à l’époque de l’ordre de 100 TWh/an (100 millions multipliés par 1000 kWh/an). De nos jours, elle est dans le monde de l’ordre de 100'000 TWh/an, soit mille fois plus élevée.
Ce facteur 1000 (très approximatif) provient de la combinaison de l’expansion géographique de la civilisation dans le monde, de l’accroissement de sa population et de l’augmentation de la dépense énergétique de chaque individu par l’offre d’aide à l’existence offerte par ce qu’on appelle le progrès. Ainsi en l’espace très court d’environ deux siècles, l’espèce humaine a multiplié sa population par un facteur d’environ 8 et ses activités (pour la grande majorité nuisible à la biosphère) d’un facteur 1000. Dans ce même lapse de temps on a observé une nette diminution de la population de la plupart des autres espèces de la chaîne alimentaire.
L’observation et l’histoire nous dit que chaque fois qu’une espèce prend trop de place dans la biosphère, cette dernière réagit en ramenant le nombre d’individus de cette espèce à sa « portion congrue ». En claire, cela veut dire que l’abus d’utilisation d’énergie utile devrait à terme ramener le nombre de la population humaine au niveau de ce qu’il était avant l’utilisation massive des énergies utiles et même encore plus bas
Pour maintenir en fonction le merveilleux système que représente notre organisme au repos, il lui faut un flux d’énergie minimum, appelé en physiologie : métabolisme de base.
Prenons le cas d’un homme adulte de 70 kg. Pour maintenir son métabolisme de base, il doit recevoir un flux d’énergie minimum de l’ordre de 1500 kcal/jour. Exprimé dans les unités que nous avons choisies dans ce livre, cela représente une puissance instantanée de 72 Watts ou un débit d’énergie journalier de 1728 Wh/j.
Où l’organisme va-t-il trouver cette énergie ? Comme tous les organismes biologiques, au travers du magnifique processus physico-chimique qui constitue son écosystème, siège de la chaîne alimentaire. Plus la communauté humaine est grande, plus elle devra puiser largement dans cette chaîne. Cette dernière n’est d’une part pas infinie et, d’autre part, elle doit être partagée avec un nombre considérable d'individus appartenant à d’autres espèces biologiques. Cette chaîne alimentaire est faite de telle sorte que toutes les espèces végétales et animales qui la constituent sont à la fois consommatrices et productrices d’aliments. L’espèce qui puise trop dans cette chaîne, ou la déséquilibre, risque d’être réduite à sa portion congrue ou même éliminée.
Estimation de l’énergie endogène qu’un individu actif pourrait consacrer annuellement au développement de sa société.
Afin d'obtenir le flux d'énergie nécessaire pour son métabolisme de base, l'organisme doit dépenser de l’énergie pour trouver ce dont il a besoin. Tout comme les autres espèces, il va le trouver dans la chaîne alimentaire de son écosystème en faisant le travail nécessaire pour s’alimenter. Pour cela, l'Homme non civilisé chassait, pêchait, cueillait ou cultivait pour obtenir sa nourriture. Pour un humain civilisé moderne, il doit trouver un emploi rémunéré afin d'obtenir sa nourriture sur le marché. Tout le monde, civilisé ou non, doit faire d'autres travaux pour se protéger contre les agressions extérieures (pluie, neige, températures extrêmes, tempêtes ... et les prédateurs biologiques). Il doit donc consommer plus de nourriture que ce qui est requis par son seul métabolisme de base. Pour maximiser ses chances de survie, il a intérêt à travailler au sein d'un groupe. Il aura alors à faire le travail qui lui est demandé par sa communauté pour améliorer la qualité de vie du groupe et par conséquent aussi la sienne.
Ce travail correspond à l’énergie endogène qu’un individu peut consacrer au progrès de sa communauté ou de sa civilisation.
La quantité de kilocalories absorbée par un humain actif est en moyenne de l’ordre de 2150 kcal/j. Celle réservée à métabolisme de base est d’environ 1500 kcal/jour. La différence entre ces deux énergies, 650 kcal/j est logiquement l’énergie disponible pour accomplir un certain travail. Nous l’appelons l’énergie endogène. Nous ferons l’hypothèse que cette valeur de 650 kcal/j représente l’énergie endogène d’un humain type, représentatif des hommes et des femmes actifs dans les sociétés complexes mondialisées. Supposons que 400 kcal / jour soient consacrés à obtenir sa propre nourriture, s'occuper des enfants et des aînés ainsi que des autres travaux personnels de la vie courante. Théoriquement, les 250 kcal / jour restant pourraient être utilisés pour le développement de sa communauté. On peut calculer que cette valeur correspond à 106 kWh / an.
Considérons alors que 100 kWh/an soit l’apport moyen d’énergie endogène qu’un humain actif pourrait théoriquement offrir au développement de sa communauté.
Bien avant l’ère industrielle, l’ingéniosité du cerveau humain et son efficacité à améliorer ses conditions d’existence ont permis de multiplier son rendement énergétique endogène en puisant de l’énergie dans des sources d’énergies utiles, issues de l’exploitation
- De l’énergie animale
- Du vent et des chutes d’eau
- Des rayons du soleil
- Des esclaves humains (prisonniers de guerre, réfugiés, etc.)
- De la biomasse et du charbon
Juste avant l’ère industrielle, il n’y avait guère plus de 100 millions de personnes actives qui participèrent au développement de la civilisation occidentale. Ainsi, le flux total d’énergie consacré à la croissance et au fonctionnement de la civilisation était à l’époque de l’ordre de 100 TWh/an (100 millions multipliés par 1000 kWh/an). De nos jours, elle est dans le monde de l’ordre de 100'000 TWh/an, soit mille fois plus élevée.
Ce facteur 1000 (très approximatif) provient de la combinaison de l’expansion géographique de la civilisation dans le monde, de l’accroissement de sa population et de l’augmentation de la dépense énergétique de chaque individu par l’offre d’aide à l’existence offerte par ce qu’on appelle le progrès. Ainsi en l’espace très court d’environ deux siècles, l’espèce humaine a multiplié sa population par un facteur d’environ 8 et ses activités (pour la grande majorité nuisible à la biosphère) d’un facteur 1000. Dans ce même lapse de temps on a observé une nette diminution de la population de la plupart des autres espèces de la chaîne alimentaire.
L’observation et l’histoire nous dit que chaque fois qu’une espèce prend trop de place dans la biosphère, cette dernière réagit en ramenant le nombre d’individus de cette espèce à sa « portion congrue ». En claire, cela veut dire que l’abus d’utilisation d’énergie utile devrait à terme ramener le nombre de la population humaine au niveau de ce qu’il était avant l’utilisation massive des énergies utiles et même encore plus bas
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