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C'est grâce aux liens que certaines actions, réactions et rétroactions auront lieu.
Dans un système complexe, les liens entre les éléments et entre les structures sont capables de déclencher des actions, réactions et rétroactions, mentales ou physiques.
Dans un organisme biologique, les liens déclenchent toute une série d’actions, de réactions et de rétroactions contrôlant le métabolisme physiologique de l’organisme et programmées dans les gènes. Leurs rôles sont d’assurer d’abord le bon fonctionnement des structures de l’organisme et aussi la pérennité de l’espèce.
Dans les sociétés humaines, les liens ne sont pas gouvernés par les gènes mais par les pensées et actions du groupe. Ce dernier engendre un certain nombre d’actions et de réactions, lesquelles peuvent être physiques ou mentales. Par exemple, la conception du moteur à combustion interne était à l'origine une action mentale provenant d'une façon de penser. La fabrication des véhicules qui a suivi était une action physique. La construction des usines, des routes, des ponts et des tunnels nécessaires à l'utilisation de ces véhicules, sont des réactions physiques à la construction de ces véhicules.
Ces derniers vont augmenter la complexité du système
Les actions et les réactions des sociétés humaines ne suivent pas un processus prédéterminé comme dans un organisme biologique. Elles dépendent plutôt des découvertes aléatoires, des opportunités du moment, des avantages potentiels ou réels de toutes sortes, des modèles économiques en vogue, des croyances, des désirs ou des phobies du moment, sans que l’intérêt premier de l'humanité en soit le vecteur principal.
Pour éviter tout emballement du système, certaines rétroactions agiront en temps opportun pour s'opposer à la tendance, surtout lorsque cette dernière prend une forme exponentielle. Ces rétroactions sont, la plupart du temps, le résultat d'une diminution des ressources matérielles et énergétiques alimentant le système complexe. En effet :
Tout système complexe prend son origine nécessairement sur un autre système complexe dans lequel il puisera ses besoins matériels et énergétiques. Les parties de ce duo «parent-enfant» s’influencent l’une et l’autre.
Un être humain est un organisme biologique. Tous les organismes biologiques sont organisés en vertu des lois de leur espèce. Aujourd’hui, les humains civilisés sont organisés au sein d’une société mondialisée et complexe, parfois appelée civilisation.
Les sociétés humaines, comme toutes les autres espèces, sont nées au sein du système complexe de la biosphère, elle-même composée de plusieurs millions d’autres espèces, qui sont autant de systèmes complexes devant partager les ressources et l'énergie fournies par la biosphère.
La biosphère est dans ce cas le « système complexe-parent » de tous ces systèmes complexes que nous appellerons «système complexe-enfant ». Aucun de ces systèmes complexes n’est indépendant des autres, car aucun système dans la Nature ne peut exister par lui-même et pour lui-même.
Un système complexe est obligatoirement en osmose avec le système sur lequel il est né. Pour garantir la pérennité du son système complexe, la biosphère est dotée d’un équilibre instable évolutif. Si une espèce prend trop de place, son point d’équilibre se déplace, déclenchant des contre-réactions, appelées encore rétroactions, qui vont tendre à diminuer, voire inverser la croissance de l’espèce menaçante.
Nous aurons l’occasion de revenir sur ce point dans le 10ème exposé
En résumé nous pouvons dire que:
Rappelons qu’un système complexe ne peut pas naître à partir de rien. La croissance de ses éléments et de ses structures demande à la fois de la matière et de l’énergie. Il en va de même pour ses actions et ses réactions physiques.
Le système complexe de l’ensemble des sociétés mondialisées (notre civilisation) n’échappe pas à cette règle. Il a besoin de matière et d’énergie pour se développer et fonctionner.
Dans ce qui suit, nous allons nous concentrer sur ses seuls besoins énergétiques, mais presque tout ce qui va être dit pour l’énergie pourrait tout aussi bien se transposer pour ses besoins matériels.
Analysons alors brièvement dans le 2ème exposé la relation qui lie la complexité à l’énergie.
Dans un organisme biologique, les liens déclenchent toute une série d’actions, de réactions et de rétroactions contrôlant le métabolisme physiologique de l’organisme et programmées dans les gènes. Leurs rôles sont d’assurer d’abord le bon fonctionnement des structures de l’organisme et aussi la pérennité de l’espèce.
Dans les sociétés humaines, les liens ne sont pas gouvernés par les gènes mais par les pensées et actions du groupe. Ce dernier engendre un certain nombre d’actions et de réactions, lesquelles peuvent être physiques ou mentales. Par exemple, la conception du moteur à combustion interne était à l'origine une action mentale provenant d'une façon de penser. La fabrication des véhicules qui a suivi était une action physique. La construction des usines, des routes, des ponts et des tunnels nécessaires à l'utilisation de ces véhicules, sont des réactions physiques à la construction de ces véhicules.
Ces derniers vont augmenter la complexité du système
Les actions et les réactions des sociétés humaines ne suivent pas un processus prédéterminé comme dans un organisme biologique. Elles dépendent plutôt des découvertes aléatoires, des opportunités du moment, des avantages potentiels ou réels de toutes sortes, des modèles économiques en vogue, des croyances, des désirs ou des phobies du moment, sans que l’intérêt premier de l'humanité en soit le vecteur principal.
Pour éviter tout emballement du système, certaines rétroactions agiront en temps opportun pour s'opposer à la tendance, surtout lorsque cette dernière prend une forme exponentielle. Ces rétroactions sont, la plupart du temps, le résultat d'une diminution des ressources matérielles et énergétiques alimentant le système complexe. En effet :
Tout système complexe prend son origine nécessairement sur un autre système complexe dans lequel il puisera ses besoins matériels et énergétiques. Les parties de ce duo «parent-enfant» s’influencent l’une et l’autre.
Un être humain est un organisme biologique. Tous les organismes biologiques sont organisés en vertu des lois de leur espèce. Aujourd’hui, les humains civilisés sont organisés au sein d’une société mondialisée et complexe, parfois appelée civilisation.
Les sociétés humaines, comme toutes les autres espèces, sont nées au sein du système complexe de la biosphère, elle-même composée de plusieurs millions d’autres espèces, qui sont autant de systèmes complexes devant partager les ressources et l'énergie fournies par la biosphère.
La biosphère est dans ce cas le « système complexe-parent » de tous ces systèmes complexes que nous appellerons «système complexe-enfant ». Aucun de ces systèmes complexes n’est indépendant des autres, car aucun système dans la Nature ne peut exister par lui-même et pour lui-même.
Un système complexe est obligatoirement en osmose avec le système sur lequel il est né. Pour garantir la pérennité du son système complexe, la biosphère est dotée d’un équilibre instable évolutif. Si une espèce prend trop de place, son point d’équilibre se déplace, déclenchant des contre-réactions, appelées encore rétroactions, qui vont tendre à diminuer, voire inverser la croissance de l’espèce menaçante.
Nous aurons l’occasion de revenir sur ce point dans le 10ème exposé
En résumé nous pouvons dire que:
- Un système complexe est en croissance quand le nombre de ses éléments, de ses structures, de ses liaisons (ou liens) et de ses actions-réactions augmentent avec le temps.
- Cette croissance se fait nécessairement aux dépens de son système-parent
Rappelons qu’un système complexe ne peut pas naître à partir de rien. La croissance de ses éléments et de ses structures demande à la fois de la matière et de l’énergie. Il en va de même pour ses actions et ses réactions physiques.
Le système complexe de l’ensemble des sociétés mondialisées (notre civilisation) n’échappe pas à cette règle. Il a besoin de matière et d’énergie pour se développer et fonctionner.
Dans ce qui suit, nous allons nous concentrer sur ses seuls besoins énergétiques, mais presque tout ce qui va être dit pour l’énergie pourrait tout aussi bien se transposer pour ses besoins matériels.
Analysons alors brièvement dans le 2ème exposé la relation qui lie la complexité à l’énergie.
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