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Rapport de l’énergie reçue sur l’énergie investie EROEI.
Ce concept s'applique à tous les systèmes de production d'énergie utile ou finale.
Nous prendrons ici l'exemple d'une éolienne.
L'énergie utile nette, En = Ef-El = (EROEI - 1) x Ei.
La connaissance de la valeur des EROEI pour toutes les sources d’énergie devrait être de la première importance pour les responsables de la gestion des énergies tant dans un pays que dans le monde. Sans cette donnée primordiale, il est impossible de mener une politique énergétique sérieuse à long terme.
Les valeurs des EROEI sont mal connues ou prêtent à confusion car la manière de calculer ce rapport n’a pas été normalisée, ni définie clairement.
La grande difficulté se trouve dans l’estimation de l'énergie investie Ei.
Toutefois, les personnes chargées de la gestion énergétique du futur seraient bien inspirées de définir clairement ce qui devrait intervenir dans ces calculs et confier ce travail à des Instituts de Recherches parfaitement neutres en la matière pour éviter tout conflit d’intérêt.
Depuis quelques années, nous voyons apparaître dans la littérature des valeurs de l'EROEI pour plusieurs sources de transformation d’énergie. Il y a une grande disparité dans ces valeurs car, nous l’avons dit, il n’y a pas de standard pour ces calculs et que d’autre part le monde économique et industriel n’a aucun intérêt d’avoir des valeurs précises. Les EROEI servent de nos jours essentiellement comme indicateurs de marketing et sont plutôt surévaluées.
Dans la façon de penser de notre système économique, qu’il s’agisse d’énergie investie ou d’énergie produite, les deux participent à la spirale travail-production-consommation, pilier central de notre civilisation. De ce fait, et malheureusement pour notre environnement, peu importe vraiment que le EROEI soit élevé ou faible, l’importance est que la production de richesses, selon le terme consacré, reste élevée.
Nous verrons dans le 5ème exposé que le taux d'extraction des richesses naturelles subit la loi des rendements décroissants.
Nous prendrons ici l'exemple d'une éolienne.
- Supposons qu’au cours de son existence une éolienne puisse fournir une énergie finale totale Ef .
- Supposons que pour la construire, l’entretenir et la démonter une fois vétuste, il fasse dépenser au total une énergie Ei.
- On peut alors calculer le rapport Ef/Ei qu’on appelle EROEI (rapport de l’énergie reçue sur l’énergie investie) ou parfois traduit en français par REEI (rapport de l'énergie sur l’énergie investie).
L'énergie utile nette, En = Ef-El = (EROEI - 1) x Ei.
La connaissance de la valeur des EROEI pour toutes les sources d’énergie devrait être de la première importance pour les responsables de la gestion des énergies tant dans un pays que dans le monde. Sans cette donnée primordiale, il est impossible de mener une politique énergétique sérieuse à long terme.
- Plus la valeur du rapport EROEI est élevée, plus la transformation est intéressante du point de vue énergétique.
- A cause de la loi des rendements décroissants, la valeur de l'EROEI d’un système de transformation d’énergie doit décroitre avec les années d’exploitation d'une source d'énergie donnée car Ei à tendance à croître avec le temps. C'est particulièrement vrai pour les énergies d'origine fossile.
- Quand EROEI = 1, il n’y a plus aucun intérêt à transformer une énergie en une autre, puisqu’il faut dépenser autant d’énergie qu’il est possible d'en recevoir. C’est une opération à somme nulle.
Les valeurs des EROEI sont mal connues ou prêtent à confusion car la manière de calculer ce rapport n’a pas été normalisée, ni définie clairement.
La grande difficulté se trouve dans l’estimation de l'énergie investie Ei.
Toutefois, les personnes chargées de la gestion énergétique du futur seraient bien inspirées de définir clairement ce qui devrait intervenir dans ces calculs et confier ce travail à des Instituts de Recherches parfaitement neutres en la matière pour éviter tout conflit d’intérêt.
Depuis quelques années, nous voyons apparaître dans la littérature des valeurs de l'EROEI pour plusieurs sources de transformation d’énergie. Il y a une grande disparité dans ces valeurs car, nous l’avons dit, il n’y a pas de standard pour ces calculs et que d’autre part le monde économique et industriel n’a aucun intérêt d’avoir des valeurs précises. Les EROEI servent de nos jours essentiellement comme indicateurs de marketing et sont plutôt surévaluées.
Dans la façon de penser de notre système économique, qu’il s’agisse d’énergie investie ou d’énergie produite, les deux participent à la spirale travail-production-consommation, pilier central de notre civilisation. De ce fait, et malheureusement pour notre environnement, peu importe vraiment que le EROEI soit élevé ou faible, l’importance est que la production de richesses, selon le terme consacré, reste élevée.
Nous verrons dans le 5ème exposé que le taux d'extraction des richesses naturelles subit la loi des rendements décroissants.
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