Climat et température moyenne à la surface de la Terre
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SUJET: A propos du changement climatique
GE01
J'ai essayé de suivre vos arguments sur le pourquoi notre civilisation devrait s'effondrer et je n'ai pas grand-chose à critiquer. A premières vues vos arguments se tiennent et j'apprécie surtout votre non certitude en demandant, dans la deuxième partie de votre ouvrage, que ces thèses soient vérifiées par des organismes indépendants, non financé par le grand business ou par des mouvements religieux. Il y a toutefois quelques choses qui m'étonnent. Vous ne semblez pas considérer le réchauffement climatique comme une autre cause importante de l'effondrement. Même, les propos tenus page 69 à 74 me font penser que vous êtes un climat sceptique. Me tromperais-je. Si vous en êtes un, pouvez-vous expliquer ici pourquoi, à vos yeux, les changements climatiques ne seront pas une cause supplémentaire à l'effondrement de nos sociétés.
NIEDERER
A vrai dire je ne sais pas trop ce que veux dire le terme de climat sceptique. Dans les pages que vous mentionnez, j'ai seulement voulu attirer l'attention du lecteur que les prévisions sur l'évolution future du climat par le GIEC, qui est la référence officielle, étaient basées essentiellement sur des modèles mathématiques et que, par conséquent, leurs prévisions devaient être prises avec la plus grande circonspection.
Contrairement à ce que prétendent politiciens, médias et gens de pouvoir, la thèse comme quoi le CO2 anthropiques seraient la cause principale du réchauffement climatique est combattue par de nombreux scientifiques, comme ces liens vous le prouveront:
climat-sceptique.over-blog.com/1-index.html
www.pensee-unique.fr/theses.html
www.pseudo-sciences.org/spip.php?article840
www.wikiberal.org/wiki/Liste_de_scientif...auffement_climatique
Maintenant pour répondre plus précisément à votre question, à savoir si les indubitables changements climatiques seront une cause supplémentaire à l'effondrement de notre civilisation, ma réponse est oui, très probablement. Elle s'ajoutera à toutes les autres causes, sans que je sache leur importance relative sur la probabilité d'un effondrement de notre civilisation à un moment donné. L'évaluation la plus facile de cette probabilité est, pour moi, l'effondrement lié à la première partie du dilemme énoncé au chapitre 6 de mon essai, c'est-à-dire à un effondrement dû au manque de flux d'énergie servant à maintenir la complexité de nos sociétés. En ce qui concerne la théorie du réchauffement dû aux émissions anthropiques de gaz à effet de serre, j'ai d'importantes réserves sans toutefois avoir les compétences pour la rejeter complètement. Par contre, il me semble vain de vouloir contrôler le climat par des mesures dites écologiques comme nous le faisons actuellement. La Nature n'est pas une simple chaudière. Vouloir stabiliser l'augmentation de la température globale à 2 °C au-dessus d'une température de référence, en limitant la diffusion de CO2 anthropique dans l'atmosphère n'a pas de sens pour plusieurs raisons:
1°) L'influence exacte du CO2 anthropique sur le climat reste encore une inconnue pour une partie non négligeable de la communauté scientifique.
2°) La notion de température moyenne globale à la surface de la Terre n'a pas beaucoup de sens physique et la relation entre les climats et cette température reste aussi du domaine de conjectures incertaines. Si bien que nous pouvons nous demander si décider de grands changements sociétaux et économiques à partir de bases floues et mal définies a vraiment un sens.
3°) La réduction programmée du CO2 anthropique signifie une réduction mondiale programmée du taux d'extraction des énergies fossiles. Nous savons pourtant par expérience, que tout ce qui sera découvert comme gisements d'énergie fossile sera exploité et consommé quasi immédiatement. Les techniques d'enfouissement du CO2 ne joueront qu'un rôle négligeable. Nous savons aussi que, indépendamment de la volonté de l'Homme à programmer une réduction de la consommation d'énergie fossile au niveau mondial, ce taux diminuera de toute façon, car nous arriverons dans la phase des rendements décroissants de l'extraction des énergies fossiles dans un avenir très proche.
4°) Le chapitre 8 de mon essai suggère que la diminution du flux d'énergie fossile lié à la diminution de leurs taux d'extraction sera précisément la cause majeure de l'effondrement de nos sociétés complexes mondialisées. Cette cause, très brusque, très violente aura probablement un effet bien plus important que les lentes accumulations de nuisances liées aux changements climatiques.
Contrairement à ce que vous soupçonnez, je pense que l'ensemble des activités humaines a une influence non négligeable sur le climat puisqu'il a une influence sur la modification de la biosphère. La part exacte de cette influence m'est inconnue comme probablement à beaucoup d'autres chercheurs. Il faut admettre que les climats sur Terre ne sont pas des constantes et que plusieurs facteurs, indépendants des activités de l'Homme, en sont aussi la cause. Voir par exemple fr.wikipedia.org/wiki/Changement_climatique ou l'excellent site sur la climatologie la.climatologie.free.fr décrivant les multi mécanismes qui interviennent dans la notion de climat.
En ce qui concerne le rôle de l'Homme sur le climat j'avais, en travaillant sur la théorie des flux d'énergie dans les systèmes complexes, fait le raisonnement (non encore publié) suivant:
Le flux d'énergie solaire qui atteint la Terre sert en grande partie à maintenir la complexité de l'ensemble de la biosphère. (Voir chapitre 4 du livre Effondrement puis métamorphose). L'excédent d'énergie, celle qui ne participe pas à maintenir ce niveau de complexité, donc à faire un travail, est dégradé en chaleur selon le premier principe de la thermodynamique. Cette chaleur se dissipe dans le sol, l'air et l'eau prise sous toutes ses formes: glace, vapeur, liquide. Si le niveau de complexité de la biosphère devait diminuer pour une raison ou une autre, la part du flux d'énergie solaire servant à maintenir son niveau de complexité diminuerait d'autant avec, pour corollaire, une augmentation de la part d'énergie solaire dégradée en chaleur. A toutes choses égales par ailleurs susceptibles d'influencer la température globale à la surface de la Terre, la diminution graduelle de la complexité de la biosphère entraînerait une graduelle augmentation globale de la température de l'air, du sol et de l'eau. Cette augmentation de la température agirait sur les équilibres physico-chimiques de la biosphère entraînant différents changements tels par exemple, dans l'atmosphère, une variation de la concentration de la vapeur d'eau ou de gaz comme le dioxyde de carbone. Au niveau du sol, nous devrions voir des changements de la végétation en un lieu donné et une fonte des glaces dans les régions froides. Dans les océans on devrait observer des changements dans les grands courants tels El Niño et El Niña, ainsi que dans le réseau trophique marin. Tous ces changements contribueraient à des modifications climatiques régionales.
Si cette hypothèse devait se confirmer, cela signifierait que ce ne serait pas l’augmentation de la concentration de CO2 anthropique qui serait la cause de l’augmentation de la température globale terrestre mais bien le contraire.
Ce raisonnement pourrait-il expliquer en partie une augmentation graduelle de la température globale à la surface de la Terre depuis 1850 et responsabiliser les activités humaines dans ce processus? Je pense que la réponse est oui puisque, à partir de ce moment, l'activité annuelle totale humaine sur la Terre a commencé à croître de manière exponentielle. Le résultat de cette activité a fait diminuer progressivement la complexité de la biosphère. Elle l'a fait par une importante régression et dégradation des sols fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9gression_et...9gradation_des_sols, en remplaçant des forêts ( hauts lieux de complexité) par des champs de monocultures, en asséchant des marécages, en canalisant les cours d'eau, en diminuant les zones naturelles aux dépens de surfaces réservées exclusivement à usage humain en particulier son habitat, ses mégapoles, routes, usines, bureaux, parking, zones de loisirs etc…etc qui tous sont complètement inertes au point de vue de la complexité naturelle. Cette dernière est encore diminuée par la destruction partielle ou complète de certains biotopes, d'espèces animales, d'insectes et de micro organismes, déréglant ainsi la complexité du réseau trophique.
Irait-on pour autant vers une apocalypse climatique ? Jusqu'où la température globale pourrait-elle monter ? Probablement impossible à calculer avec certitude, mais il y a peu de chance qu'elle s'emballe. Comme dans tout ce qui se passe dans le Nature, elle devrait atteindre à un moment donné une nouvelle valeur d'équilibre. En effet, la biosphère, pour avoir survécu si longtemps, doit posséder des contre-réactions tendant à éviter l'emballement et la contraindre à rejoindre petit à petit un nouvel état d'équilibre. Des scientifiques comme Le Chatelier, Van't Off, Lenz et d'autres ont observé ce type de phénomènes à maintes reprises dans des systèmes simples de réactions chimiques, de thermodynamique ou d'électromagnétisme. fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9placement_d...bre_r%C3%A9actionnel
Parmi les contre réactions possibles, il pourrait y avoir une qui nous concerne directement: c'est la destruction partielle d'une des causes de l'augmentation de la température moyenne à la surface de la Terre, en l'occurrence l'activité globale humaine. Elle pourrait se manifester par au moins deux manières: à savoir : 1°) diminuer l'activité par individu en le privant de plus en plus d'énergie exogène, et 2°) diminuer le nombre total d'individus actifs par une surmortalité. La conclusion de la première partie du livre Effondrement puis métamorphose suggère que cette contre-réaction pourrait commencer dès la moitié de ce siècle.
Ainsi pour répondre à votre question et selon ma conception des choses: Oui l'espèce humaine à une influence sur l’ensemble de la biosphère et donc sur les climats (tout étant lié). Contrairement au consensus actuel, l’augmentation moyenne de la température à la surface de la Terre au cours de ce dernier siècle ne viendrait pas essentiellement des émissions anthropiques de gaz dit à effet de serre, mais plutôt par l'ensemble des activités humaines soutenues par les énergies exogènes, quelles que soient leurs sources. Si pareille vision devait se confirmer, elle devrait changer notablement la stratégie des écologistes, des économistes et de l’industrie.
Toutefois, au point de vue pratique, ce qui importe n'est pas tant de prouver la véracité de telle ou telle théorie mais bien de pouvoir évaluer la part de l'Homme dans les changements climatiques. Il faut rappeler qu’il existe d’autres causes capables de modifier la température moyenne à la surface du globe comme par exemple les changements de l’activité solaire. la.climatologie.free.fr/soleil/soleil3.htm Une fois la part de l’homme connu, il sera peut-être possible de prendre les mesures ad hoc, pour autant qu'elles soient réalisables, évaluer leurs rapports coût/bénéfice et leurs conséquences sociales. Mais j’ai bien peur que ce ne sont là que veines ambitions. En effet nous n'avons même pas la liste complète de toutes les causes qui peuvent influencer le ou les climats et encore moins la connaissance précise de tous leurs mécanismes, leurs interactions et rétro actions ainsi que le point de déclenchement de ces dernières. Puisque, dans un système aussi complexe que la biosphère, un effet observé peut avoir plusieurs causes, il est normal qu'il y ait plusieurs explications et donc plusieurs théories. Elles ne peuvent qu'être partiellement justes et donc partiellement fausses. Elles ne peuvent satisfaire complètement que ceux qui ont une soif inextinguible de recherches compliquées et de tous ceux friands de polémiques scientifiques. L'ego des chercheurs, la difficulté dans l'art de la communication (comme décrit dans l'appendice 3 de mon essai), ajouté aux manipulations d'opportunistes suffisamment puissants pour faire accepter la théorie qui sert le mieux leurs intérêts, font que l'importance de certaines causes est largement amplifiée alors que d'autres sont réduites au silence. Ainsi les chances de prendre les bonnes décisions pour le bénéfice de l'ensemble de l'humanité sont plutôt faibles.
Trouver toutes les causes des changements climatiques et évaluer leurs importances relatives est une chose, être capable de stabiliser le climat, comme on le fait à l’aide d’un thermostat, en est une autre. Ces deux ambitions sont probablement hors de portée du génie humain. Ce que nous pouvons reprocher à ce dernier est de croire qu'il peut contrôler la Nature, lui demander de se conformer à ses désirs, de se plier à ses exigences. Nous oublions trop souvent que c'est grâce à Elle que nous existons et non l'inverse. Tout ira probablement mieux le jour où nous apprendrons à la respecter, c'est-à-dire à apprendre à la connaître sans chercher à la modifier et à la juger. Rien de ce qui existe: CO2, radiations, microbes, serpents, humains, pétrole, bref tout ce que vous pouvez incriminer, n'est mauvais en soit puisque tous font partie de la Nature. Les problèmes apparaissent quand il y a rupture d'équilibre, c'est-à-dire quand l'harmonie est cassée. Certes, les déséquilibres de la biosphère peuvent avoir des causes indépendantes de l'action humaine. Dans ce cas, la Nature les répare d’elle-même pour se stabiliser temporairement vers un nouvel équilibre qui favorise certaines espèces biologiques et qui en défavorise d’autres. Nous ne pouvons qu’accepter cet état de fait. Mais quand c'est l'Homme qui est responsable d'un déséquilibre, sa capacité à le réparer est plutôt limitée car il ne peut pas saisir complètement ni son propre fonctionnement d'humain ni celle de la Nature. En plus son ego l'aveugle. Ainsi son ambition d'obliger la Nature à retourner à l'équilibre qui lui convient est une dangereuse vue de l'esprit, une ambition irréaliste. La seule chose qui lui est permis est de s'adapter aux problèmes qu'il a lui-même créés.
Dernière édition: il y a 5 ans, 4 mois par Jacques.
Au niveau des populations bien pensantes, ce n’est guerre mieux. Chacun et chacune s’auto convainc, qu’à son échelle, il (elle) ne fait rien de mal. Peut-être. Rappelons-nous tout de même que c’est le silence des pantoufles qui génère le bruit des bottes. Ce serait trop facile de croire qu’en se limitant à faire son composte, en triant ses déchets, en mangeant bio, en utilisant des ampoules basse consommation et en roulant dans des « voitures propres », que nous nous exonérons de toute responsabilité envers les générations futures.
Le salut de ces dernières ne réside pas pour autant dans des révolutions ayant pour seul but de détruire les désignés coupables et le symbole de leur mauvaise conduite. Une telle approche ne peut qu’envenimer la situation car les motivations des révolutions sont multiples et pas nécessairement tournées vers l’intérêt général et encore moins vers celui des générations futures.
A mes yeux, la solution se trouve plus dans une évolution dans notre façon de penser qui, souhaitons-le, se traduira par des agissements plus en phase avec les lois de la Nature. C’est moins spectaculaire, c’est plus lent, c’est moins masculin mais cela devrait être sur la distance nettement plus efficace. Dans cette démarche, le premier pas à faire avant toute action physique serait d’essayer de comprendre les causes premières de nos problèmes. La difficulté est de ne pas les confondre avec leurs effets. Lutter contre l’effet des causes ne nous mènera pas loin. Une fois les causes premières mises en évidence, réfléchissons sur la stratégie appropriée pour résoudre au mieux les problèmes. C’est un exercice extrêmement difficile auquel chacun et chacune devrait apporter sa contribution car les dirigeants et les élites ne bougeront pas beaucoup tant qu’ils n’auront pas un grand soutien de la population.
Je suis une jeune maman. Toutes mes amies autour de moi se préoccupent avant tout de l’avenir professionnel de leurs enfants. Moi, je m’inquiète surtout de ce que sera le monde que nous leur offrirons. Je m’en inquiète parfois tellement que je culpabilise de les avoir mis au monde. Quand j’aborde cette question avec les autres mamans ou mon entourage, qu’il soit plus vieux ou plus jeune que moi, je n’ai en retour que haussements d’épaules et de sourcils que j’interprète comme un signe d’impuissance résignée et triste. D’autre fois c’est un vague « ouaie, j’sais pas c'que ça va donner, mais ils devront bien faire avec… ». Pour d’autres, surtout les plus jeunes, c’est carrément un, « on s’en fou, ce n’est pas notre problème, tu ferais mieux de pas te prendre la tête avec ça. Si ça pète, ça viendra toujours assez tôt, alors fait comme moi, profite un max de la vie ».
Je n’ose pas leur conseiller votre livre car je le trouve déroutant. Dans la première partie vous nous assommez avec une sentence terrible en nous annonçant que « l’effondrement est inévitable et qu’il mènera à l’horreur d’un chaos ». Même dans ma paranoïa je n'osais pas aller si loin. Vous nous dites que ce malheur est le résultat de l’ego de l’homme civilisé qui dans son orgueil a rejeté les lois de la Nature. Puis dans la deuxième partie, vous faites preuve d’un optimisme étonnant en faisant confiance aux humains qui pourtant, et que je sache, appartiennent encore et toujours au monde des hommes civilisés. Ce qui me trouble dans votre ouvrage, c’est que je suis d’accord avec vos raisonnements, vos démonstrations, ou du moins ce que j’en comprends, mais je n’arrive pas croire au succès des CEREMOVI. Pardonnez-mon pessimisme. De l’autre côté j’aimerais tellement que votre projet se réalise, ce serait si beau. Vous voyez l’homme, à moins que ce soit la femme, est pleine de contradictions. Alors bon courage dans votre démarche improbable qui mérite pourtant le plus grand respect.
Sans rancune GE01
SUJET: Température moyenne à la surface de la Terre
Les savants qui constituent le Groupement International pour l'Etude du Climat (GIEC) ont du recevoir des cours de physique semblables aux miens. Alors comment en sont-ils arrivés à calculer une température moyenne à la surface de toute la Terre ?
Nous avons du aller à la même école car mes profs m'ont dit la même chose et tout comme vous, je me suis posé la même question.
Ne serait-ce qu'au point de vue physique ou physiologique une température moyenne n'a pas beaucoup de signification. Imaginons un habitat classique avec ses occupants, ses denrées alimentaires, ses plantes en pots, ses boissons, etc… Imaginons que tous les jours qui se suivent la température oscille de la manière suivante: - 4°C pendant 10h, puis une remontée rapide à +40°C en deux heures. Cette température de 40°C serait stable pendant 10 heures pour redescendre rapidement à -4°C en deux heures et ainsi de suite pendant toutes les 24 heures qui suivent. La température moyenne sur la durée serait de 18°C ce qui est une température confortable pour les habitants, les denrées alimentaires, les plantes etc. En fait cette température moyenne de 18°C n'existe que pendant un court instant, deux fois par jour et la durée des températures hautes et basses empêcheraient tout développement normal de vie dans cet habitat. Cette température moyenne n'a donc aucune signification. De même, il ne nous viendrait pas à l'esprit d'ajouter la température de notre tasse de café avec celle de notre appartement pour en faire une température moyenne. Les exemples de la non signification physique ou physiologique d'une température moyenne pourraient se décliner à l'infini.
Par contre, regarder l'évolution dans le temps de l'indication d'un thermomètre placé en un lieu bien déterminé a scientifiquement un sens. En portant la valeur de la température sur l'ordonnée et le temps sur l'abscisse, il est possible par des méthodes mathématiques de lissage de déterminer si la température en ce point particulier de l'espace à tendance à évoluer dans un sens ou dans l'autre au cours d'une longue période. Dans ce cas nous pourrions dire qu'en moyenne, la température en ce point particulier à tendance à évoluer de telle ou telle manière dans le temps. Si un grand nombre de thermomètres sont placés dans des endroits différents et que la grande majorité d'entre eux montrent une tendance à une croissance progressive, alors nous pourrions suspecter une élévation générale de la température à la surface de notre planète ou un réchauffement de sa surface. Trouver l'explication des multiples causes pouvant entraîner cette variation est par contre tout autre chose, particulièrement si nous voulions en plus déterminer leurs importances relatives.
L'idée philosophique de mesurer une température moyenne de la Terre, pour autant que ce soit possible, et la relier à un climat moyen terrestre est une idée étrange. Un climat se rattache plutôt à une région. Il va dépendre d'un grand nombre de paramètres, eux même variables dans la durée annuelle, saisonnière et diurne. Parmi ces paramètres, il y a les variations du degré d'humidité, de la force du vent, de la pluviométrie, de la température, de la pression atmosphérique, de la couverture nuageuse etc, etc…. Les climats sont plus ou moins favorables au développement de telles ou telles espèces végétales, animales, insectes, bactéries, microorganismes…. Un bon ou un mauvais climat n'existe que par rapport au développement d'une espèce biologique, il n'a pas de valeur absolue. A mes yeux, l'idée d'évaluer le réchauffement planétaire par la seule mesure d'une température moyenne à la surface de notre planète est quel que part dérangeante.
Comme nous l'on dit nos profs, il n'est pas possible d'ajouter sans autre des températures et donc d'en faire une moyenne arithmétique. Par contre il est possible d'ajouter des énergies, en particulier des énergies calorifiques.
Il existe certes une relation entre l'énergie calorifique et la température mais le coefficient de proportionnalité dépend d'un grand nombre de facteurs difficiles, sinon impossibles, à mesurer dans l'atmosphère libre.
En effet, imaginons la situation très particulière d'un volume d'air pur, à pression constante, contenant toujours la même masse m et dans lequel la température T (exprimée en degré Kelvin) est homogène. (Rappelons que ce volume d'air doit augmenter avec la température afin que la pression reste constante). Pour augmenter la température de cette masse d'air de ∆θ degrés Kelvin, c'est-à-dire augmenter le niveau d'agitation de ses molécules, il faut fournir une certaine énergie calorifique ∆Q exprimée en Joules.
La théorie nous dit que dans ce cas très restreint et très particulier la relation entre l'accroissement d'énergie et l'accroissement de température est donné par
∆Q = Cm ∙ m ∙ ∆θ (1)
Où Cm est la chaleur spécifique ou capacité thermique massique de l'air pur exprimée en Joules/kg °K. Entre 0° et 100 °C, Cm vaut 1004 Joules/kg °K. fr.wikipedia.org/wiki/Capacit%C3%A9_thermique_massique
Cette formule n'est applicable que dans des conditions soignées de laboratoire, elle ne l'est plus dans la basse atmosphère ou m et Cm ne sont connus qu'avec une grande imprécision. Ainsi, même mesurer la variation temporel de la chaleur au niveau de la surface du globe par des relevés précis de températures en différents endroits ne peut être qu'approximatif. Une des raisons est que l'air n'est jamais pur. L'air peut être chargée parfois de vapeur, de gouttes d'eau ou de glace, de poussières, de pollen, de microorganismes, de ions de toutes sortes et de gaz comme le CO2, le méthane ou des composés azotés. De plus, ces molécules et particules sont constamment soumises à des courants de convection, à des phénomènes d'évaporation et de solidification de l'eau, à des réactions chimiques endo ou exothermiques modifiant notablement la valeur de Cm et de la masse m.
Mais votre question porte plutôt sur comment le GIEC a-t-il procédé pour obtenir cette fameuse température moyenne à la surface de la Terre?
Je vous livre ici ce que j'ai compris de mes différentes lectures, dont certains rapports du GIEC/ICPP et vous transmets quelques références qui pourraient vous aider à vous faire une opinion personnelle. Toutes autres remarques, critiques, corrections et explications par d'autres intervenants sont fortement souhaitées car cette question est cruciale. La lutte contre le réchauffement climatique est dans tous les discours de politiciens, hommes d'affaires, slogans publicitaires, industries spécialisées, etc… L'augmentation de la température moyenne de surface et l'affirmation par le GIEC que ce phénomène a pour cause essentiel les émissions humaines de gaz à effet de serre génèrent des centaines de milliards d'euros ou de dollars chaque année. Mais est-ce que ces affirmations reposent sur des bases scientifiques indiscutables?
Voyons d'abord comment cette température moyenne est définie: Le rapport du GIEC
www.ipcc.ch/pdf/technical-papers/climate...-biodiversity-fr.pdf
la défini comme suit à la page 71
La température moyenne mondiale à la surface est la moyenne mondiale pondérée de l'aire* de
i) la température moyenne à la surface des océans, c'est-à-dire la température moyenne sous la surface dans les premiers mètres de l'océan et
ii) la température de l'air à la surface au-dessus de la terre à 1.5 mètre au-dessus du sol.
* aire = surface
Les stations de mesures sur terre sont bien décrites par Joël Cambre dans son site: Voir: www.pensee-unique.fr/joelcambre.pdf
Ce n'est pas le GIEC qui procède directement aux mesures. Cette institution ne fait que collecter des données expérimentales venant d'autres institutions. Voir : www.manicore.com/documentation/serre/GIEC.html
Elle participe néanmoins à la méthodologie des relevés. Son rôle principal semble chercher à démontrer la cause anthropique de l'élévation de température moyenne globale. Les mesures proprement dites sont confiées à essentiellement deux institutions:
1°) Le Hadley Center
www.pensee-unique.fr/indicateurs.html
en.wikipedia.org/wiki/Hadley_Centre_for_...diction_and_Research
www.metoffice.gov.uk/hadobs/
2°) Le Goddart Institute de la Nasa
www.giss.nasa.gov/
Ces données sont parfois corrigées par les mesurent de températures dans la basse troposphère (environ 8000 mètres) par le moyen de satellites et de ballons sondes effectué essentiellement par l'Université de l'Alabama à Huntsville
amsu.cira.colostate.edu/
discover.itsc.uah.edu/amsutemps/
Mais qu'entend le GIEC par "la température moyenne mondiale à la surface pondérée par l'aire ?
Par surface de la Terre cette institution considère:
1°) Les terres émergées.
Pour ces dernières la température de références serait celle d'une couche d'air d'environ 1 à 2m au dessus des sols, mais pas n'importe lesquels puisque des conditions doivent être remplies là ou la station de mesure sera construite. Voir www.pensee-unique.fr/indicateurs.html. Près de 10'000 stations sur l'ensemble des terres émergées envoient des informations "on line" sur la température enregistrée. La surface des terres émergées est de l'ordre de 150'000'000 km2 Ainsi, en moyenne, une station couvre une surface dite de référence de 15'000 km2, soit environ deux fois la surface de la Corse. La température à un instant t, relatif à cette surface de référence est déterminée par des modèles mathématiques s'appuyant sur des données météo et des mesures par satellite. A un instant t, la température moyenne mondiale à la surface des terres émergées est donnée par la somme de ces températures, pondérées par la valeur relative à leur surface de référence rapportée à la surface totale de terres émergées.
2°) les terres immergées par les océans
Les océans recouvrent environ 360'000'000 km2. Avant 1945 les mesures de la température de l'eau se faisaient à partir d'un seau d'eau collecté à la surface de la mer. Puis les techniques ont évoluées. Des mesures on été faites en continu d'abord par des navires de guerre américains, via leurs circuits incendies puis par la suites par d'autres bateaux. Le nombre de points de mesure a augmenté avec le temps. Actuellement les relevés se font sur 7000 points couvrant une surface moyenne de 510'000 km2, soit un peu plus que la Mer Noire. A nouveau des corrections par des modèles mathématiques corrigent la valeur du point de mesure afin d'avoir une température moyenne sur toute la surface de référence relatif à ce point.
A l'instant t, la température moyenne mondiale "à la surface" des océans est donnée par la somme de ces températures pondérées par la valeur relative de leur surface de référence, rapportée à la surface totale des océans.
La température moyenne globale à la surface de la Terre à un instant t est alors donné par la somme de la température moyenne au dessus des terres émergées multipliée par la valeur relative entre surfaces émergées et surface de la Terre (égale à environ 0.3) et la température moyenne à la "surface" des océans multipliée par la valeur relative de la surface des océans par rapport à la surface de la Terre (égale à environ 0.7)
Nous pouvons nous imaginer qu'au cours de ces 150 dernières années les techniques de mesures, le nombre de points de mesures, les modèles mathématiques de correction etc., en un mot toute la méthodologie a évolué introduisant obligatoirement un biais supplémentaire dans les résultats. Compte tenu des approximations dans les conceptions de physique pure et les approximations discutés plus haut, je me demande comment le GIEC peut prétendre pouvoir distingué des variation de température de 0,05 °C sur l'étrange concept de température moyenne globale à la surface de la Terre. C'est plus qu'étonnant !
Peut-être que dans la méthodologie du GIEC quelques chose m'a échappé auquel cas je serai très reconnaissant à tout internaute de bien vouloir me l'expliquer. Le problème est si important que je ne voudrais pas contribuer à donner de fausses informations et créer le doute parmi les gens intéressés par ce sujet. Merci d'avance.
Je vous recommande cette publication de 2 physiciens allemands, qui torpille la physique du GIEC.
arxiv.org/pdf/0707.1161.pdf
Lisez aussi ce très bon papier du climatologue Marcel Leroux :
www.biokurs.de/treibhaus/180CO2/Echanges...diens-Chang-clim.pdf
Je pense que nos points de vues se rejoignent et que les publications que vous citez ne font que confirmer que certains scientifiques de haut niveau ont, eux aussi, des doutes sur les bases scientifiques qui ont conduit aux conclusions de cette curieuse institution onusienne.
Je dois dire que je suis encore perplexe quant au niveau d'honnêteté intellectuelle du GIEC. J'ai bien peur que lorsque la Science est sous le contrôle d'intérêts économiques et politiques, elle perd du même coup son indépendance et sa rigueur de pensée. C'est très dommage pour l'ensemble de l'humanité. Je note aussi que la philosophie est aux abonnés absents à un moment où nous aurions tellement besoin d'elle pour y voir plus claire.
Lisez mon papier sur le GIEC et sur les données d'observation:
www.rechauffementmediatique.org/wordpres...-credible/#more-6171
Puis, pour en savoir plus sur le fonctionnement du GIEC, je vous recommande l'ouvrage en version PDF (quelques €) de Donna Laframboise (Canada), qui a utilisé l'audit de l'IAC (Inter Academy Council) et l'a enrichi.
nofrakkingconsensus.com/2012/02/17/big-o...me-but-not-for-thee/
(son site : www.aplusdownload.com/cgi-bin/apluspro/s...y=1&cd=iocmvjwgc
Vous y trouverez réponses à vos interrogations sur les graves dysfonctionnements de ce curieux machin onusien, le GIEC.
- Oui, répliqua le chasseur de crocodiles, mais une fable que tout le monde répète ressemble fort à la vérité!… » (J et J Tharaud – La randonnée de Samba Diouf, Fayard, 1927)
Voici un texte plein de sagesse du physicien et enseignant-chercheur à Polytechnique, Serge Galam, sur le renversement de la charge de la preuve.
"Il est plutôt surprenant que celui qui affirme détenir « la » vérité voit ses paroles prises pour argent comptant quand celui qui réclame une preuve de cette affirmation non démontrée scientifiquement doit, pour être écouté, apporter la preuve que la vérité défendue sans preuve est fausse. Les techniques, la méthodologie, toute notre approche expérimentale et nos constructions théoriques ont été inventées pour prouver l’existence de ce qui existe. En revanche, il est impossible de prouver l’inexistence de ce qui n’existe pas… La preuve ne peut porter que sur quelque chose d’existant. Dans le débat sur le climat, j’insiste sur le fait que je parle bien d’absence de preuve, et non de doute, à propos de la responsabilité humaine en matière de réchauffement. De même, à propos de la question de savoir si nous sommes dans une phase longue de réchauffement ou de refroidissement. Le doute implique une croyance. Or en termes scientifiques soit j’ai la preuve, soit je ne l’ai pas. Il n’y a pas de place pour la subjectivité dans la validité d’un résultat scientifique. Il est urgent de savoir dire : « scientifiquement, on ne sait pas ». Aujourd’hui je ne dis pas que je doute de la responsabilité humaine, je dis qu’il n’y a pas de preuve de cette responsabilité. C’est un fait, pas une opinion ».
1. Le concept de forçage radiatif n'est issu d'aucune source (publications antérieures à l'AR4 dans des revues à comité de lecture), et donc il n’aurait pas dû être pris en compte par le GIEC, qui ne fait la synthèse, en principe, que des publications dans des revues à comité de lecture. Nous pouvons donc nous demander qui a inventé, ex nihilo, ce concept sans référence scientifique, et faire la conjecture qu’il a été mis au point par la petite équipe du CRU d'East Anglia (« The Team » : Jones, Mann, Trenberth, ...)
2. Il n’y a aucune loi physique commune entre le processus de réchauffement dans une serre et l’effet de serre atmosphérique fictif, qui expliquerait les phénomènes physiques. Les termes de « effet de serre » et « gaz à effet de serre » sont délibérément inappropriés. Le processus de réchauffement dans une serre se fait essentiellement par convection, et non pas par radiation IR (cf expérience de Wood)
3. Le GIEC confond chaleur et énergie
4. Le bilan radiatif vectoriel unidimensionnel du GIEC n'a aucune signification : les flux de chaleur ne peuvent être représentés par des vecteurs de Poynting, que l'on additionne et soustrait.
5. Le GIEC utilise abusivement la loi de Stefan-Boltzmann en T^4 (S(T)=σT^4) pour les gaz, qui ne sont ni des corps noirs, ni des corps gris
6. Il est impossible de déterminer la température de surface d’une planète (il faudrait des années de calcul avec supercalculateurs) :
Avec ou sans atmosphère - Avec ou sans rotation - Avec ou sans gaz capables d’absorber l’infra-rouge
La différence souvent citée de 33°C due à l’effet de serre imaginaire dans l’atmosphère (-18°C avec atmosphère neutre, sachant que Tmoyen=+15°C actuellement) est donc une valeur sans signification (G et T ont fait le calcul pour une Terre hypothétique en orbite circulaire, à axe de rotation perpendiculaire au plan de l’écliptique, sans saisons, sans alternance jour-nuit, …. Résultat : -129°C)
7. Tout équilibre radiatif pour le flux rayonnant moyen n’est absolument pas pertinent pour déterminer les températures de l’air au niveau du sol, ni pour déterminer la température moyenne.
8. Les valeurs de température moyenne ne peuvent être calculées avec la loi de Stefan-Boltzmann utilisée avec la racine quatrième (donc à l’envers) des valeurs moyennes de la température à la puissance 4.
S(T)=σT^4 Le GIEC calcule en premier l’irradiance moyenne S(T), puis il en déduit la température moyenne :
T=racine quatrième(S(T))/σ) Or, ce n’est pas l’irradiance qui crée la température, mais chaque température locale qui génère une irradiance locale. Il faudrait donc calculer chaque irradiance locale créée par la température locale et faire l’intégration sur toute la surface terrestre (éclairée par le flux solaire)
9. Les flux de radiation et de chaleur ne déterminent pas les distributions de température, ni leurs valeurs moyennes.
10. Ré-émission n’est pas réflexion et ne peut en aucun cas réchauffer l’air au niveau du sol à l’encontre du véritable flux de chaleur sans travail mécanique (seconde loi de la thermodynamique).
11. Les montées de température prévues par les calculs des modèles numériques sont rendues possibles par un mouvement perpétuel de seconde espèce. Ceci est rendu possible en fixant à zéro la conductivité thermique de l’atmosphère, ce qui est une hypothèse physiquement absurde. Ce ne pourrait être plus longtemps un mouvement perpétuel de seconde espèce si le fictif bilan radiatif, qui n’a aucune justification physique, était abandonné.
Q =-C.(gradT) (Q et gradT étant des vecteurs)
(C est la conductivité thermique de l'atmosphère). Cette équation reflète le second principe, qui veut que la chaleur aille toujours du chaud vers le froid. Dans l’atmosphère réelle, C n'est pas nul. Or, dans les modèles, le GIEC a fait C=0 ce qui veut dire que le GIEC décide que la conductivité thermique de l'air autour d'une molécule de CO2 est nulle, ce qui est absurde. Bref, cela fait beaucoup d’erreurs graves, toutes orientées dans le même sens, de la part du GIEC.
Halpern et al ont publié des commentaires sur la publication de G et T. Ces commentaires ont été réfutés point par point par G et T, et depuis plus rien de la part des affidés du GIEC.
Voilà ce que dit Rahmstorf (grand gourou allemand du RCA et conseiller d’Angela)
"Some `sceptics' state that the greenhouse effect cannot work since (according to the second law of thermodynamics) no radiative energy can be transferred from a colder body (the atmosphere) to a warmer one (the surface). However, the second law is not violated by the greenhouse effect, of course, since, during the radiative exchange, in both directions the net energy flows from the warmth to the cold."
Réponse de Gerlich et Tscheuschner
"Rahmstorf's reference to the second law of thermodynamics is plainly wrong. The second law is a statement about heat, not about energy. Furthermore the author introduces an obscure notion of "net energy flow". The relevant quantity is the "net heat flow", which, of course, is the sum of the upward and the downward heat flow within a fixed system, here the atmospheric system. It is inadmissible to apply the second law for the upward and downward heat separately redefining the thermodynamic system on the fly"
Evidemment, la publication de G et T est de la dynamite pour le GIEC, et ce dernier a donc tout fait pour la masquer(avec succès pour les médias et les politiques) et la réfuter (sans succès), en envoyant au feu Halpern et al, soutenus par Rahmstorf, ou en dévalorisant Gerlich (attaques ad hominem, classiques chez les réchauffistes). Or, les travaux de G et T sont soutenus par d’autres éminents scientifiques, qui ont fait des publications dont les conclusions sont identiques à celle de G et T : Robert Pielke Sr., Lucia Liljegren, V.R. Gray, Kramm et Dlugi, ….
Je ferai juste une petite remarque au sujet du point 3 afin de ne pas créer de confusions chez ceux qui ont des notions de physique sans en être pour autant des spécialistes.
Au point 3 il est dit: "le GIEC confond chaleur et énergie."
Je comprends parfaitement ce que vous avez voulu dire dans le contexte de la publication de G&T mais, dit comme ça, c'est un raccourci qui peut prêter à confusion. La chaleur est de l'énergie mais elle prend une forme particulière qui obéit spécifiquement aux lois de la thermodynamique, comme l'énergie de gravitation obéit aux lois de Newton et celle de l'énergie transportée par les ondes électromagnétiques obéit à d'autres lois, etc. Mais ce sont toutes des énergies. Ce que vous avez voulu dire c'est qu'il n'est pas possible d'appliquer les lois de la thermodynamique à des types d'énergie autres que la chaleur.
Je crois, d'une manière plus générale, que la faute du GIEC a été de confondre chaleur et température et d'avoir assimilé un système très complexe, comme la biosphère fr.wikipedia.org/wiki/Biosph%C3%A8re
qui enveloppe la surface de notre planète, à un corps noir.
Je suis aussi entièrement d'accord avec le commentaire de Serge Galam, sur le renversement de la charge de la preuve. Vous avez eu bien raison de le mentionner. Toutefois tout dépend de ce qui est en jeu. Lorsqu'il s'agit d'une théorie ou d'une expérience de laboratoire, ce commentaire est tout à fait justifié. Il s'applique donc parfaitement au problème des gaz à effet de serre et leur rôle dans le réchauffement climatique irrégulier du siècle passé. Lorsque ce qui est en jeu est un réchauffement apocalyptique de la Terre, l'effondrement de notre civilisation ou la disparition de notre espèce, la preuve n'a plus beaucoup de sens car elle arrivera un peu tard. Dans ces situations nous devons nous limiter à l'évaluation d'un risque par un faisceau d'évidences ou de fortes présomptions. L'exercice est d'une grande difficulté et d'une grande responsabilité. Il interdit toute interférence avec l'ego, l'intérêt personnel ou de celui quelques groupes influents. Il interdit de se fier uniquement à ce qu'on croit savoir, ni à se focaliser sur le seul point qui nous intéresse parce qu'il appartient à notre spécialité. L'exercice demande beaucoup d'observations, d'informations et d'analyses croisées. Toutes les possibilités doivent être envisagées. Il doit prendre garde à ne pas confondre les effets des causes. La réflexion doit précéder l'action mais cette dernière ne doit pas être repoussée indéfiniment. Les décideurs doivent avoir le courage de prendre leur décision avant le point de non retour. Les décisions doivent bien sûr être applicables et ne pas présenter un danger encore plus grand que celui qui devrait être évité. Un plan B devrait être en tout temps dans les cartons au cas ou les faits ne suivraient pas les prévisions.
De toute évidence ce que fait le GIEC et l'ONU ne correspond pas à cela. On peut même se demander quel est le véritable but recherché. Sauver la planète comme tout écologiste aime à dire ou maintenir un système économique à bout de souffle ? Cela ne m'est pas vraiment clair. Alba donne peut-être une explication plausible quand il dit: " Le souci des politiques est plus que jamais dans la création d'emplois et de richesses. Elles sont indispensables pour maintenir une croissance obligatoire sans laquelle le système économique s'écroule. Ainsi, en matière de recherches, toute nouvelle idée doit aller dans ce sens." Si tel était le cas, la Science se ferait complice d'un système absurde et je ne vois pas comment l'humanité va pouvoir s'en sortir.
Pour ma part, je m'inquiète du risque d'un effondrement de notre civilisation pour plusieurs raisons, mais avant tout parce que, dans un avenir assez proche, nous ne disposerions plus de suffisamment de flux d'énergie pour maintenir le niveau de complexité de nos sociétés complexes. Je ne fais que suggérer cette possibilité. L'évaluation précise de ce risque est toutefois très difficile et ne peut être fait par un seul individu. Par contre, il ne faudrait pas qu'il soit étudié par une organisation onusienne du type du GIEC. Cela pourrait tourner à la catastrophe. Que pensez-vous alors de l'idée des comités décrits dans l'avant propos de la deuxième partie de mon essai, discutée avec GE01 dans le forum "Métamorphose" www.ceremovi.org/forum/5-metamorphose/52-a-propos-des-ceremovi, rubriques # 55 et suivantes et résumée dans le deuxième message de la nouvelle rubrique "les 3 messages essentiels de ce livre " www.ceremovi.org/les-3-messages que je viens de rajouter sur le site ?
Je ne suis pas un négationniste. Je me crois écologiste. Je me suis enthousiasmé il y déjà bien des années pour les interventions de Nicolas Hulot. J'ai étudié avec enthousiasme le site très documenté de Jean-Marc Jancovici www.manicore.com/ , par ailleurs grand défenseur des travaux du GIEC. J'ai aussi lu "Ma vérité sur le réchauffement climatique" de Claude Allègre dont le ton m'a déplu, mais qui m'a tout de même ouvert les yeux sur certaines choses. Je suis ingénieur en aéronautique et, de par ma formation, je prétends comprendre certains arguments scientifiques. J'ai l'impression, confirmée parce que vous nous avez dit au sujet de la température moyenne globale à la surface de la Terre, que les savants du GIEC utilisent des concepts de physique valables dans des cas simples et idéalisés mais non applicables dans la complexité de notre biosphère. Ce qui m'a le plus troublé c'est la démonstration de Monsieur Jancovici sur le bilan radiatif de la Terre. www.manicore.com/documentation/serre/physique.html. D'où sortent ces chiffres? J'ai cherché à comprendre comment on en était arrivé à prétendre que la Terre émet une énergie de 390 watt/m2 et j'ai vu que cette valeur était obtenue en considérant la Terre comme une boule dont toute la surface serait à 15°C (la température moyenne de la Terre d'après le GIEC). Non seulement notre Terre a été réduite à ce modèle hyper simplifié mais en plus, Jean-Marc Jancovici pousse encore le bouchon à la réduire à un "corps noir" ce qui lui permet d'utiliser l'équation de Stéphane Bolzman pour calculer la quantité d'énergie irradiée par mètre carré.
Quelle est votre opinion ? A-t-on le droit scientifiquement de faire de telles approximations et d'en déduire les conséquences de l'effet de serre?
Un corps noir apparaît noir à basse température puisqu’il ne réfléchit pas les ondes lumineuses qui le frappent. Par contre, en absorbant toutes l’énergie des ondes qui le pénètrent, sa température augmente avec le temps et le corps noir va émettre vers l’extérieur des ondes, d’abord dans l’infrarouge, puis dans le spectre visible quand la température sera assez élevée faisant, qu’à ce moment, il n’apparaîtra plus noir.
Quand le corps noir est en équilibre radiatif, c.-à-d. quand le flux d’énergie absorbé égale le flux d’énergie radiatif, ou irradié, la densité de flux d'énergie ou densité de puissance ou émittance énergétique M(T) (en W/m2) émis par le corps noir varie en fonction de la température absolue d’équilibre T (exprimée en ° K) selon la formule dite de Stefan-Boltzmann :
M(T)=σ•T^^4
où σ est la constante de Stefan qui vaut environ 5,67.10-8 W/m2K4.
Comme vous l’avez constaté vous-même, en appliquant cette formule à un corps noir qui aurait une température homogène de 15°C, c.-à-d. 273+15= 288 °K, nous trouvons un flux d’énergie radiatif de 390 W/m2
Mais notre Terre n’est pas un corps noir et encore moins une « boule » ayant une température de surface homogène de 15°C. A tout instant sur notre planète la température locale peut varier disons de -50°C à +50 °C. Considérer une température moyenne pour calculer un flux d’énergie radiatif moyen est une faute mathématique grossière car
σ • (α1•T1+α2•T2+……αn•Tn )^^4 ≠ σ • [(α1•T1)^^4 + (α2•T2)^^4 + (αn•Tn)^^4 ] (1)
où (^^4 signifie à la puissance 4)
αi est le rapport Si/S où Si correspond à la surface où règne la température moyenne Ti et S est la surface de la Terre
Le terme de gauche de l'équation (1) est l'émittance ou la densité de flux d'énergie en Watt/m2 émise par la Terre selon la façon de voir de J.-M. Jancovici ou le GIEC, c'est-à-dire en considérant une température moyenne pondérée par l'aire. Le terme de droite serait la même grandeur, mais cette fois en ne considérant plus une température moyenne homogène sur toute la surface de la Terre, mais en tenant compte de la température Ti spécifique à la surface Si. La valeur numérique des deux termes de l'équation (1) ne peut être égale.
Quoi qu'il en soit les deux termes de l'équation (1) n'ont pas beaucoup de sens physique. En effet, nous l’avons déjà dit, la Terre est une planète dotée d’une biosphère représentant un système complexe. La formule de Stefan-Boltzmann n’est plus applicable dans ce cas, puisqu'une partie des rayons nous venant du soleil n'est pas transformée en chaleur mais fait un travail servant à accroître et maintenir le niveau de complexité de la biosphère et la faire fonctionner. Voir dans www.ceremovi.org/forum/4-effondrement/29...hangement-climatique la rubrique #32
Aucun scientifique sérieux n'aurait par exemple l'idée d'appliquer la loi de Stefan Bolzmann au corps humain qui est un système complexe par excellence. Si on le faisait, on trouverait un résultat absurde. En effet, si nous admettons que la température à surface du corps humain est de l’ordre de 33°C, soit 273 +33= 306 °K et que nous lui appliquons le loi de Stefan-Bolzmann, nous trouverions qu'il devrait irradier un flux d’énergie par m2 de 497 Watt/m2. Comme la surface moyenne d’un humain est de l’ordre de 1,7 m2 fr.wikipedia.org/wiki/Surface_corporelle , il devrait irradier une énergie de 845 Watt, soit plus de 10 fois la puissance de son métabolisme de base. Ça ne joue donc pas.
En conséquence, comme vous, je ne comprends pas du tout le graphique donné par Monsieur J-M Jancovici www.manicore.com/documentation/serre/physique.html et les conclusions qui en découlent sur l’effet de serre du CO2.
Mais bon, je prends ce risque!
Les climatologues nous disent que oui, la Terre se réchauffe mais, si nous nous en tenons aux faits réels et non aux extrapolations vers un futur éloigné, la phase de réchauffement que nous vivons ces dernières décennies ne peut pas encore être considérée comme exceptionnelle.
Il faut se rappeler que la Nature est d'un équilibre instable et il est donc normal que tout change en fonction du temps. L'extrapolation d'un changement de relativement courte durée est un exercice dangereux car nous ne pouvons pas simuler les contre- réactions de la Nature, simplement parce que nous ne pouvons pas les connaître. Toutefois, il est parfaitement légitime que la communauté scientifique s'intéresse à estimer la contribution de l'Homme aux présentes variations climatiques.
Peut-être serait-il utile, de faire un bref rappel sur les paramètres connus à ce jour ayant une influence sur les changements climatiques.
Nous savons que les températures enregistrées sur notre planète, en un lieu précis et un moment donné du calendrier annuel, fluctuent au cours des années, des siècles et des millénaires. C'est comme ça depuis que la biosphère existe. Vues sur de très longues périodes, ces fluctuations sont le résultat du mouvement relatif des planètes à l'intérieur de notre système solaire. Les forces d'attractions qui agissent entre elles et le Soleil modifient constamment mais lentement leurs trajectoires autour du Soleil. Il en va de même pour l'orientation de leurs axes de rotation. Ainsi la Terre parcourt en 365,25 jours une trajectoire autour du Soleil qui n'est pas toujours la même. Elle va du cercle à une ellipse plus ou moins allongée. Ces changements se font avec des pseudo périodes de l'ordre de 100'000 ans. Toujours pour les mêmes raisons, l'angle que forme l'axe de rotation de la Terre par rapport au plan de l'écliptique varie aussi de manière quasi cyclique. Sa pseudo période est de l'ordre de 10'000 ans. Les valeurs chiffrées de ces variations sont connues sous le nom des paramètres de Milanković fr.wikipedia.org/wiki/Param%C3%A8tres_de_Milankovi%C4%87
Ces changements cycliques, à périodes différentes, font que les climats se modifient lentement et différemment au cours des millénaires, en particulier aux moyennes et hautes latitudes. Elles ont pour effet d'entraîner une croissance ou une décroissance de la glaciation sur les hautes latitudes et altitudes qui, à son tour, modifie l'albédo terrestre (donc le flux d'énergie solaire absorbé par la Terre) changeant fortement le niveau des mers et la trajectoire des courants marins. Les modifications orbitales et axiales de notre planète par rapport au Soleil peuvent aussi rendre les saisons plus ou moins marquées, tout comme accroître les différences de température entre les deux hémisphères. Ces deux phénomènes conjugués contribuent aussi à agir sur la trajectoire des courants marins et la répartition de la pluviométrie. Tous ces phénomènes agissent fortement sur les climats locaux. La faune et la flore, devant s'adapter aux changements climatiques, subit à son tour de grosses modifications, lesquelles vont elles-mêmes agir en rétro-actions sur le climat, par exemple par le biais des gaz à effet de serre ou par un changement du niveau de complexité de la biosphère.
La dernière période glaciaire de l'hémisphère nord, aurait débuté il y a environ 110'000 ans, jusqu'à atteindre son paroxysme il y a 20'000 ans avant de disparaître complètement il y a 10'000 ans. la.climatologie.free.fr/glaciation/glaciation2.htm
Nous sommes actuellement dans une période interglaciaire qui se caractérise en générale par une apparente stabilité des climats. Cette dernière, si elle était du uniquement aux phénomènes astronomiques décrits par les cycles de Milutin Milanković, devraient tôt ou tard entamer un brusque refroidissement conduisant à de nouvelles périodes glaciaires. Peut-être que dans 50 ou 100'000 ans, les calottes glaciaires seront redescendues jusqu'à basses latitudes rasant et broyant du même coup des villes comme Londres, Paris ou New York.
Voilà pour les lentes variations climatiques de grandes amplitudes. A cette tendance générale se greffe d'autres phénomènes à durées beaucoup plus courtes, allant du siècle à quelques décennies, voir mêmes encore plus brèves. Ces phénomènes parfois cycliques, parfois accidentels peuvent augmenter ou contrecarrer momentanément les évolutions des climats décrites auparavant. Citons, parmi ces amplificateurs ou atténuateurs de variations climatiques, les éruptions volcaniques, les changements dans les courants marins pour toutes sortes de raisons, les phases plus ou moins importantes d'éruptions solaires, de vastes modifications de la couverture végétale et de la faune pour des causes naturelles ou humaines, les échanges de chaleurs possibles entre l'immense magma liquide sous nos pieds (dont la température varie entre 6000 et 1300 °C) et une croûte terrestre particulièrement fine dans les fonds océaniques et encore bien d'autres phénomènes. Ainsi, même en période interglaciaire, c'est-à-dire en relative stabilité climatique, il est possible d'avoir des successions de périodes plus chaudes (comme l'optimum médiéval) suivies de période relativement plus froides (comme le petit age glaciaire) fr.wikipedia.org/wiki/Optimum_climatique_m%C3%A9di%C3%A9val
fr.wikipedia.org/wiki/Petit_%C3%A2ge_glaciaire
Récemment, sous réserve des méthodes de mesures discutées auparavant, les spécialistes du climat auraient relevés des accélérations du réchauffement, en particulier entre 1920 et 1945, suivis d'une légère diminution jusque vers 1976-80 et un nouveau réchauffement jusqu'en 2003. Depuis lors on assisterait à une légère diminution ou stabilisation des températures laquelle persisterait encore de nos jours.
La question qui taraude certains scientifiques est la suivante: Quelle serait le rôle exact de l'humanité sur ces dernières variations climatiques. En fait, aucune organisation scientifique ne s'est attelée à cette très difficile tâche. Comme le fait remarquer Joël Cambre www.pensee-unique.fr/indicateurs.html., la mission du GIEC, créé en 1988, se limite à étudier les risques des changements climatiques d'origine humaine. Néanmoins, elle n'a pas pour mission d'en estimer l'amplitude par rapport aux autres causes, puisque ces dernières n'ont pu être étudiées que superficiellement par la communauté scientifique, faute de moyens financiers. Le GIEC n'a par reçu le mandat de l'ONU d'encourager des recherches dans ce domaine et établir une liste exhaustive de toutes les causes possibles pouvant influencer les climats. Le GIEC se limite à soutenir l'hypothèse que les changements observés sont essentiellement dus aux émissions de gaz à effet de serre (GES) anthropiques, en particulier du CO2 provenant de la consommation d'énergies fossiles. Ce postulat est basé sur l'observation que la température moyenne globale est corrélée avec l'augmentation du taux de CO2 dans l'atmosphère. C'est un postulat tout à fait acceptable comme première piste de recherches mais de là à en conclure que c'est la seule explication et exclure toutes autres causes n'est intellectuellement pas très honnête. Si cette institution avaient eu réellement une approche scientifique, elle aurait du au minimum approfondir ses travaux dans au moins trois autres directions. A savoir :
1°) Mieux comprendre la complexité du cycle du carbone dans une biosphère elle-même très complexe et comprendre ce qui contrôle le taux de CO2 dans l'atmosphère. Cette étude aurait peut-être permis de s'assurer que c'est bien le CO2 anthropique rejeté dans l'atmosphère qui est la cause première du réchauffement terrestre et rejeter scientifiquement l'hypothèse comme quoi le taux de CO2 dans l'atmosphère ne serait pas la cause mais plutôt l'effet d'un réchauffement pour quelques raisons que ce soit.
2°) Vérifier que ce n'est pas que les émissions de CO2 issue de la consommation d'énergie fossile qui soient le principal responsables des changements climatiques mais que le total des activités humaines soutenue par les énergies exogènes, toutes sources confondues, puissent aussi avoir un effet en diminuant la complexité de la biosphère. (Voir discussion sur ce sujet dans www.ceremovi.org/forum/4-effondrement/29...hangement-climatique la rubrique #32). Si telle devait être le cas, la responsabilité humaine serait avérée mais les recommandations du GIEC pour contrôler le climat et la philosophie du développement durable deviendraient caduques.
3°) Evaluer l'importance relative des différentes causes pouvant influencer les changements de climats et établir jusqu'où des changements raisonnables du comportement humain pourrait stabiliser le climat.
Ce dernier point mérite un commentaire supplémentaire
En postulant que le changement climatique soit essentiellement du aux seuls gaz à effet de serre (GES) produits par les humains, les ingénieurs du climat ont considéré la biosphère comme une chaudière thermostatisée. Ils nous assurent qu'il est possible de limiter les effets des GES par des moyens techniques et ainsi stabiliser la température de la planète à la valeur désirée.
www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=27119#.UGCSJq53l0g
www.actu-environnement.com/ae/news/clima...s-methane-14232.php4
C'est une vision puérile de la complexité de notre biosphère pour ne pas dire une insulte à la Nature. De plus c'est une idéalisation des préoccupations de l'Homme moderne quant à son intérêt pour les générations future face à son insatiable et inguérissable mercantilisme qui contrôle toutes ses actions. En effet, soyons raisonnable et acceptons que tout ce qui pourra être extrait comme énergie fossile des entrailles de la Terre le sera sans limite et tout ce qui sera extrait sera consommé et consumé immédiatement. Aucune convention internationale ne sera capable de s'opposer à cela. La frénétique recherche de l'extraction des gaz de schiste en est une démonstration. De même, faire croire que les gros efforts coûteux et complexes pour améliorer les rendements de nos installations sont la solution d'avenir n'est pas raisonnable non plus. Pourquoi ? Parce que, par exemple, gagner 20% dans la consommation de carburant par voiture et multiplier le nombre de voitures par 2 pour satisfaire la croissance économique ne résoudra en rien nos problèmes.
En réalité nous avons deux attitudes possibles devant les changements permanents de la Nature et en particulier celles du climat.
La plus simple, celle qu'on fait nos prédécesseurs depuis la nuit des temps est de s'adapter aux changements. L'homo sapiens, grâce à son grand pouvoir d'adaptation, a déjà vécu au minimum une glaciation et un réchauffement. Ce n'est donc pas là le point le plus faible de notre espèce.
La plus compliquée est de surveiller la Nature en permanence par une armée de scientifiques et imaginer des méthodes permettant d'atténuer au mieux les fluctuations climatiques permettant ainsi à nos économistes de faire des prévisions à long terme. C'est de loin la méthode la plus incertaine et la plus dangereuse car elle pourrait conduire juste à l'opposé du but recherché. En effet, le décalage obligatoire entre l'observation et l'action pourrait augmenter ces fluctuations en s'ajoutant, plutôt qu'en se retranchant aux fluctuations naturelles. De plus les solutions imaginées par les scientifiques pourraient être totalement absurdes tant que ces derniers ne s'attacheront pas à faire une distinction entre l'effet et la cause avant d'agir.
Mais peu de chance que nous soyons capables de choisir la solution simple. Dans notre mode de pensée d'Homme civilisé, la recherche de la simplicité n'a plus sa place. Notre ego de plus en plus démesuré, les nécessités de satisfaire un système économique absurde et dangereux, nous poussent à trouver les solutions qui engendrent le plus possible de biens et de services. Cette attitude ne fait qu'accroître la complexité de nos sociétés et nous poussent vers leurs effondrements car les flux d'énergie disponibles ne pourront plus les faire fonctionner.
C’est beaucoup plus correct que la pseudo-physique de Manicore.
En prime, voici un document fort intéressant du climatologue Marcel Leroux, qui souligne les erreurs du GIEC et qui présent le modèle AMP (Anticyclones Mobiles Polaires), modèle dynamique d’échange d’air et d’énergie.
www.biokurs.de/treibhaus/180CO2/Echanges...diens-Chang-clim.pdf
Les sommes investies dans la lutte contre le réchauffement climatique, selon les recommandations conjointes du GIEC et de l'ONU, reprisent en cœur par tous les écologistes sauveurs de la planète, représentent des sommes fabuleuses, se chiffrant en milliers de milliard d'Euros ou de Dollars. Bien sûr ces sommes ne sont pas perdues pour tout le monde, en particulier pour les industries des pays fortement industrialisés et puissant financièrement.
pleinsfeux.com/plan-rechauffement-climatique-onu/
www.lemonde.fr/planete/article/2012/08/2...ve_1748755_3244.html
Pendant ce temps d'autres problèmes, probablement bien plus graves que les soubresauts climatiques, sont totalement occultés par les élites et les dirigeants qui, peut-être à leur décharge, ne peuvent faire autrement sans prendre de grands risques personnels, puisqu'il a été décrété que ce que dit les rapports du GIEC est une vérité indiscutable, excluant tout débat et toute remise en question. Le courant est bien trop fort pour le remonter.
Le souci des politiques est plus que jamais dans la création d'emplois et de richesses. Elles sont indispensables pour maintenir une croissance obligatoire sans laquelle le système économique s'écroule. Ainsi, en matière de recherches, toute nouvelle idée doit aller dans ce sens. Se diriger vers une vie plus simple est donc d'office exclu. Acculé de plus en plus par des problèmes économiques et géopolitiques quasi insurmontables, ne pouvant de surcroît que s'aggraver, nos dirigeants en sont réduits à s'accrocher à la moindre planche se salut passant à proximité. La manne financière promise pour lutter contre le réchauffement climatique en est une confortable donnant suffisamment de place aux instituts de recherches, aux industriels et du même coup aux travailleurs, à la plus grande satisfaction des financiers et des ONG de toutes sortes. Bien que plus d'un reconnaissent en aparté que notre système économique est totalement absurde, d'aucun n'ose le combattre, car ce serait se couper de ses moyens de vivre.
Cette contrainte économique est devenu le puissant vecteur orientant toutes recherches dites scientifiques et toutes décisions politiques. Le mercantilisme mondialisé est devenu le censeur indiscutable et indiscuté de toutes décisions. Le bon sens, n'a plus sa place dans nos sociétés mercantiles, seul le profit immédiat compte, tant pis pour ceux qui arriveront après nous. Ce manque de bon sens, ce manque de philosophie sur nos motivations, ce manque d'analyse neutre venant de gens libres ne peut qu'accélérer l'effondrement que vous craigniez.
Supposons par exemple que la théorie soutenue par le GIEC et ses dévots soit partie dans une fausse direction, incitée en cela par la pression des inévitables forces économico-politiques. Supposons encore que dans 20 ou 30 ans nous soyons obligés de reconnaître que le réchauffement observé durant le siècle passé avait d'autres causes que le CO2 anthropique. Imaginez alors les conséquences que cela pourra avoir. Non seulement un temps précieux aura été perdu pour résoudre des problèmes bien plus graves, mais entre temps leurs chances de trouver une solution auront fondu comme neige au soleil. Pourquoi ? Parce que la confiance envers les institutions scientifiques et politiques aura elle-même fondue comme neige au soleil. Aucune nouvelle stratégie imaginée par des intellectuels ne trouvera plus jamais grâce aux yeux des populations. Scientifiques et politiques seront jugés comme des êtres corrompus. Il devront céder leur place à toutes sortes de gourous, de charlatans, de chefs de guerres, de maffieux qui trouveront parmi les populations désemparées un terrain de choix pour conduire leurs encore plus funestes besognes. Toutes stratégies cher à Niederer pour éviter le chaos ne seront plus possibles. Merci à la Science non humaniste mais technique d'aujourd'hui.
www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-...ml?ito=feeds-newsxml
Les droites de tendance Hadcrut et RSS sont plates depuis 1997:
www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3vgl/fr.../rss/from:1997/trend
Bref, ce plateau que l'on nous cache soigneusement par des acrobaties sémantiques ridicules, il existe bel et bien.
On peut donc en tirer les 2 conséquences suivantes, mutuellement exclusives:
-soit le rôle moteur du CO2 sur T est réel, mais il y a des processus naturels que le GIEC ne connaît pas et qui ont une action prépondérante sur T. En ce cas les modèles sont faux, et donc leurs projections n’ont aucune crédibilité
- soit le CO2 a un effet non mesurable sur T, donc les modèles sont faux et leurs projections n’ont aucune crédibilité
Dans les deux cas, nous ne pouvons accorder aucun crédit aux projections des modèles numériques.
CQFD!
Oui GE01, je l'ai fait début octobre.
J'ai envoyé le message suivant à un certain nombre de scientifiques appartenant soit directement au GIEC, soit connu pour défendre les thèses de cette organisation.
Cher Monsieur,
Bien que le site www.ceremovi.org n'est pas un site de climatologie, les participants à son forum ont amené le débat sur la question du réchauffement climatique. Plusieurs participants, dont moi, se sont étonnés que certains principes de bases qui nous ont été enseignés en physique ne semblent pas être vraiment appliqués par les contributeurs du GIEC/IPCC, du moins à nos yeux. Peut-être que quelques choses nous échappent. Le soussigné et les intervenants de ce forum seraient très reconnaissants si vous pouviez leur apporter votre lumière et ainsi ne pas contribuer à mettre de fausses idées parmi les quelques individus visitant ce site.
Voici les points en question:
1°) Nos professeurs de physique nous ont appris que la température mesure un état de la matière, en l'occurrence un degré d'agitation de ses constituants et que, dès lors, elle n'était pas une grandeur additive. Si vous êtes d'accord avec ce point, comment peut-on alors calculer une température moyenne?
2°) Si les températures ne peuvent être traitée arithmétiquement, les énergies calorifiques le peuvent. Toutefois la relation entre température et énergie calorifique est lié par un coefficient de proportionnalité dépendant d'un grand nombre de facteurs quasi impossibles à déterminer dans une atmosphère non standard, ce qui jette le doute sur la précision affichée par le GIEC au sujet des variations temporelles de températures globale de surface sur notre planète et encore plus sur sa valeur moyenne. Qu'est-ce que nous n'avons pas compris ?
3°) Nous ne comprenons pas le graphique sur les bilans radiatifs évoqués par Monsieur J-M Jancovici www.manicore.com/documentation/serre/physique.html. devant expliquer l'importance d'un doublement des gaz à effet de serre anthropiques sur le réchauffement climatique. Pour nous, considérer la Terre comme une sphère dont toute la surface est à la température moyenne du globe, soit 15°C, et de là, utiliser la formule de Stefan- Bolzmann pour déterminer l'émittance de la Terre à 390 Watt/m2 °K serait une faute grossière de physique, pour les raisons expliquée dans www.ceremovi.org/forum/4-effondrement/60...-surface-de-la-terre
Pourrions-nous vous demander de bien vouloir porter un regard critique sur ce qui est dit dans www.ceremovi.org/forum/4-effondrement afin que nous puissions porter les éventuels corrections qui s'imposeraient et que nous devons absolument rendre compte à nos intervenants. L'intention du soussigné, auteur du site www.ceremovi.org n'est pas de contribuer à diffuser de fausses idées sur le net.
En vous remerciant d'avance, veuillez croire, cher Monsieur, à mes respectueuses salutations.
Jacques Niederer Ph D
Plusieurs de ces personnes m'ont déjà répondu et je vous tiendrai au courant très prochainement du résumé de leurs réponses. Je dois souligner dors et déjà que tous les échanges de mail ont été cordiaux.
En complément de votre courrier, je souligne 3 points importants.
1) Le modèle radiatif du GIEC ne provient pas de publications dans des revues à comité de lecture. Il a sans doute été élaboré par "the Team", petite équipe du CRU d'East Anglia et consorts (Jones, Trenbeth, Mann, ...) En conséquence, le GIEC viole ses propres procédures, car il a pour mission de synthétiser les publications scientifiques dans des revues à comité de lecture.
2) Le modèle radiatif du GIEC est avec rétroaction: le GIEC considère que les molécules de CO2, ayant absorbé des IR émis par le sol, dans leurs étroites bandes d'absorption/émission, les réémettent vers le sol, qui est plus chaud. Or ceci est impossible, car le second principe de la thermodynamique serait violé.
3) Le GIEC applique les lois des corps noirs au CO2, ce qui est évidemment une absurdité.
Addendum: pour T, grandeur intensive, je suis bien d'accord qu'une moyenne de températures n'a aucun sens thermodynamique. Le plus raisonnable est de considérer que Tglobale, moyenne des températures mesurées, est un simple indicateur à utiliser avec moult précautions.
J'attends avec impatience les réponses de vos contacts.
A la question n° 1 il m'a été dit entre autres:
- La réponse à la question sur la moyenne est simple : une moyenne est... une moyenne. Qu'est-ce qui vous chagrine dans le fait de calculer une moyenne ?
- Même si la température représente bien un état de la matière, rien n'empêche d'en calculer une valeur moyenne, à condition de bien définir cette moyenne…. Par contre, une évolution de cette température moyenne est un indicateur, parmi d'autres, de l'évolution du climat…
- Je pense que les questions que vous vous posez sont plus épistémologiques que physiques. Je ne suis par exemple pas certain qu'on puisse précisément calculer l'altitude moyenne correspondant à l'isotherme dans un massif donné, ce qui n'empêche pas les neiges "éternelles" d'exister. Un climat donné, quel qu'il soit, est inséparable d'une température moyenne.
A la question n° 2, il a été répondu:
- Sans objet puisque les températures peuvent être traitées arithmétiquement.
-La réponse est dans toute la littérature scientifique sur la manière de modéliser les interactions matière-énergie dans l'atmosphère, et comme il y en a des dizaines de milliers de pages je n'ai aucune réponse plus convaincante que "il faut en lire une partie, et publier
vous-même dans la littérature scientifique si certaines affirmations vous semblent curieuses".
Incidemment le GIEC n'affiche aucune précision sur la température moyenne sur la variation de la température moyenne... mais donne des ordres de grandeur et surtout explicite les déterminants de la plus ou moins grande variation de la moyenne.
.
A la question N° 3 il a été répondu:
- vous l'aurez devinée vous-même : il s'agit d'une simplification acceptable pour faire comprendre que si on confine plus fortement l'énergie près du sol et plus la température moyenne augmente. Il ne s'agit pas d'un calcul exact.
-Le schéma que vous reprenez sur le site de Monsieur Jancovici a un but explicatif des phénomènes pour le grand public, et ne cherche certainement pas à quantifier précisément les différents facteurs. L'analyse qui est faite par les climatologues, et qui est ensuite reprise par le GIEC, est beaucoup plus complexe. Bien évidement, le GIEC ne considère JAMAIS que la Terre est une sphère de température homogène. Le calcul que vous présentez comme étant une faute grossière, n'est JAMAIS fait par le GIEC. Il m'est arrivé de le faire devant mes étudiants pour leur expliquer les phénomènes en jeu, mais en insistant sur les limitation du modèle, et en allant dés le cours suivant sur une analyse qui prend en compte les variabilités spatiales et temporelles, Il me parait important que vous fassiez bien la différence entre les travaux des chercheurs en climatologie, la synthèse de ces travaux réalisés par le GIEC, la présentation qui peut en être faite par certains médias à destination du grand public, et les caricatures grossières que vous trouverez sur le site pensée-unique que vous semblez lire régulièrement.
Si vous voulez vraiment savoir ce que dit le GIEC, pour éventuellement pouvoir le critiquer, allez lire uniquement les publications de cet organisme que vous trouverez sur www.ipcc.ch
J'ai manifesté à mes interlocuteurs ma déception sur les réponses reçues aux questions 1 et 2
Je n'ai pu continuer la discussion qu'avec un seul de mes interlocuteurs, les autres étant trop occupés.
J'ai ai alors reposer à ce dernier mes questions différemment en lui proposant ceci:
Supposons une expérience de laboratoire permettant de calculer de manière arithmétique des températures moyennes et ensuite les mesurer.
Les thermomètres à disposition permettent de lire le centième de degré Celsius, donc avec une erreur de lecture de ± 0,005 °C
L'expérience est faite dans des conditions idéales où aucune correction n'est nécessaire pour tenir compte des phénomènes de conduction, de convection et d'évaporation. Le système de mélange des fluides n'apporte aucune calorie.
Première expérience:
Dans un bassin idéal nous ajoutons 1,000 kg d'eau pure à 10,00 °C à un autre kilo d'eau pure à 50,00 °C. La moyenne arithmétique des températures est de 30,00°C. Est-ce que la température mesurée sera aussi de 30,00°C ?
OUI ou NON
Deuxième expérience:
Dans un bassin idéal nous ajoutons 1,000 kg de glace d'eau pure à – 10.00°C à un autre kilo d'eau pure à 50,00 °C. La moyenne arithmétique des températures est de 20,00°C. Est-ce que la température mesurée sera aussi de 20,00°C ?
OUI ou NON
Troisième expérience:
Dans un bassin idéal nous ajoutons 1,000 kg d'un liquide non identifié à 20,00°C à un autre kilo d'eau pure à 40,00°C. La moyenne arithmétique des températures est de 30,00°C. Est-ce que la température mesurée sera aussi de 30,00°C ?
OUI ou NON
Quatrième expérience:
Dans un bassin idéal contenant 50,000 kg d'eau pure à 20,00°C nous plongeons un mammifère vivant de 50,000 kg dont la température corporelle est de 40,00°C. La moyenne arithmétique des températures est de 30,00°C. Est-ce que la température mesurée sera aussi de 30,00°C ?
OUI ou NON
La réponse de mon interlocuteur fut la suivante:
"A la première question, je réponds oui: aux deux suivantes certainement non, a la quatrième probablement non, mais le mélange du liquide et du mammifère sera probablement assez incomplet, et je doute que on puisse alors mesurer une température unique.
Par contre, je vois mal comment ces questions font avancer le débat sur le climat
…..
Je cherche à interpréter le sens de vos questions. J'ai l'impression que vous contestez la définition d'une température moyenne parce que elle n'est pas équivalente à la température équivalente en terme de contenu calorifique. C'est parfaitement exact. La capacité calorifique de 10 mètres cubes d'eau est nettement plus importante que celle de 10 mètres cube d'air. Cela ne m'empêche EN RIEN de définir une température moyenne de la surface de la Terre qui inclue des océans et des terres.
…..
Pour revenir à nos moutons, si je dis la température moyenne de la Terre (cf ma définition) augmente, j'ai raison.
Si je dis "donc la contenu calorifique de la Terre a augmenté", j'ai tort (j'ai tort dans le "donc", pas dans le fait). Car effectivement, le capacité calorifique des différentes surfaces est variable. Mais je ne dis pas cela, et le GIEC ne dit pas cela non plus. Donc je ne vois pas bien où vous cherchez à me/nous entraîner.
Je pense que vous êtes un climato-sceptique, avec ma définition, car cette histoire de température moyenne de la Terre se retrouve uniquement sur les sites climato-sceptiques les plus radicaux. Je n'arrive pas à comprendre comment une personne rationnelle peut avoir un problème avec une température moyenne si elle est clairement définie… etc, etc.
…….
Je réponds alors:
Cher Monsieur,
Je vais essayer de vous expliquer ce que j'avais derrière la tête avec les 4 expériences que je vous présentais dans mon dernier courriel.
Supposons que ces dernières soient données à un groupe d'étudiants avancés, chargés d'établir une loi sur les températures moyennes. Selon les critères scientifiques, calculs et mesures doivent concorder. Supposons que ces 4 expériences suivaient un ordre chronologique. Après la première expérience, les chercheurs arrivent à la conclusion que les températures peuvent être traitées arithmétiquement: calculs et mesures concordent parfaitement. Dans la deuxième expérience, la loi qu'ils avaient établie avec la première expérience est mise en défaut. En considérant cette fois le traitement arithmétique des énergies calorifiques, plutôt que celle de l'addition des températures, ils parviennent à déduire indirectement la température du mélange. Ils doivent pour cela connaître la chaleur spécifique (ou chaleur massique) de l'eau pure et de la glace ainsi que la chaleur latente de fusion de cette dernière. Calculs et mesures sont alors en accords. Dans la troisième expérience, ils vont calculer la température moyenne par la même loi qu'ils ont établis lors de la deuxième expérience mais ils tomberont sur une inconnue: la chaleur spécifique du liquide non identifié. Ils devront alors estimer une marge d'incertitude sur la valeur de la chaleur spécifique de ce deuxième liquide. De là, ils pourront estimer la marge d'incertitude sur la valeur de la température moyenne théorique du mélange. Si la mesure tombe à l'intérieur de la valeur calculée plus ou moins sa marge d'incertitude, ils auront confirmé leur théorie que les énergies peuvent s'ajouter arithmétiquement. Dans la quatrième expérience, ils tombent sur un problème coriace. Doivent-ils estimer une chaleur spécifique de l'animal ? Est-ce que les températures de l'animal et de l'eau vont-elle s'égaliser? Ils décident que l'animal pourrait être considéré comme un corps noir et utilisent l'équation de Stéfan-Bolzmann pour calculer l'émittance que l'animal transmet à l'eau pure pour en déterminer l'élévation de sa température. Pendant les deux heures de l'expérience, la température de l'animal n'a pratiquement pas changé, l'eau s'est réchauffée mais pas selon l'émitance calculée. Calculs et mesures divergent totalement. Ils en concluent que nos outils de physique s'appliquent correctement à la matière inerte mais deviennent très approximatifs quand on mélange matière inerte et matière vivante. Les échanges énergétique semblent suivre des lois beaucoup plus compliquées et ils leur semblent qu'il n'est même pas sûr qu'une approche cartésienne soit la bonne approche. En fait, la quatrième expérience se rapproche de celui de notre Terre et de la biosphère qui l'entoure. Tout comme l'animal, la biosphère est un système complexe où tout est lié avec des myriades d'actions et de réactions qui ne sont pas vraiment modélisable (car elle se comporte comme un être vivant)
C'est là où nos points de vue philosophiques et finalement épistémologiques divergent.
Mais peut-être que, en ce qui concerne la définition de la température moyenne à la surface de la Terre, notre divergence n'est que de nature sémantique. Nous pouvons en effet parler de
La température moyenne à la surface de la Terre.
Ou de
La moyenne des températures relevées à la surface de la Terre
La moyenne des températures relevées à la surface de la Terre serait un simple indexe n'ayant pas de signification physique précise. Tout comme l'évolution de l'indexe du Produit National Brut (PIB) permet de faire des prévisions à court terme sur l'état de l'économie , l'évolution de la moyenne des température relevées à la surface de la Terre permet de faire des prévisions à court terme sur l'évolution des climats.
La température moyenne à la surface de la Terre serait une grandeur physique, quasi impossible à déterminer avec précision et qui de plus n'a pas grande signification.
Je ne conteste donc pas qu'une élévation graduelle de la moyenne des températures relevées à la surface de la Terre puisse indiquer un réchauffement de sa surface. Sur ce point nous sommes bien d'accord.
Qu'en pensez-vous ?
Réponse de mon interlocuteur:
J'en pense que la Température moyenne qui est calculée par différents instituts (cf mon précédent mail) et reprise dans les publications du GIEC est clairement définie. Le fait qu'elle soit clairement définie me suffit. La moyenne des températures relevées n'a aucun sens, à mon avis, car dépend entièrement de la distribution spatio temporelle des mesures que vous considérez. Au 18ème siècle, l'immense majorité des mesures étaient en Europe et en amérique du Nord. Cette distribution spatiale des mesures a été complètement modifiée avec l'arrivée des satellites. Je ne vois donc pas comment on pourrait utiliser une série temporelles des moyennes de température.
Si vous pensez que la température moyenne à la surface de la Terre ne peut pas être déterminée avec précision, je vous encourage à lire les articles cités sur les sites que je vous ai envoyé.( www.cru.uea.ac.uk/cru/data/temperature/ , data.giss.nasa.gov/gistemp/ , www.ncdc.noaa.gov/cmb-faq/anomalies.php, berkeleyearth.org/, berkeleyearth.org/faq/#stopped ,berkeleyearth.org/our-code/
Les estimations donnent des barres d'incertitude qui sont déterminées avec une méthodologie validée. A nouveau, si vous pensez que cette méthodologie n'est pas valide, vous avez la latitude d'expliquer pourquoi dans un article dans une revue scientifique. Vous m'en enverrez copie et je pourrai le faire référencer dans le prochain rapport du GIEC
Voilà, nous en sommes pratiquement resté là. Le reste de la discussion était essentiellement de nature polémique autour de sujets qui n'avaient rien à voir avec les questions simples de physique que j'avais posées au début.
Je ne sais pas GE01 si les réponses de mes interlocuteurs vous ont aidés à comprendre nos discussions entre Alba, et moi, mais en ce qui me concerne, je suis resté sur ma faim.
J'ai de plus en plus l'impression que le monde scientifique est encore bien incapable de déterminer, même approximativement, la part de l'Homme dans le réchauffement climatique.
J'ai aussi l'impression que, s'il le pouvait, les scientifiques et nos dirigeants seraient aussi bien incapables de prendre des vraies mesures pour corriger la tendance ( pour autant que ce soit possible)
Quoi qu'il en soit, le manque d'humilité des leaders scientifiques actuels semble avoir transformé le problème de l'apparent réchauffement climatique en guerre idéologique. Comme dans tout conflit, un grand nombre d'opportunistes savent parfaitement utiliser cette situation pour asseoir encore mieux leurs intérêts personnels et manipuler les esprits. La grande perdante est probablement notre civilisation qui risque d'avoir à affronter des problèmes encore bien plus graves, actuellement totalement éclipsés par ce conflit scientifico-économique.
Les participants à ce forum désirant continuer à débattre sur le réchauffement climatique sont bien sûr libres de le faire. Quant à moi, je pense n'avoir plus grand-chose à ajouter. Je préférerais passer maintenant à d'autres sujets plus directement liés aux autres risques d'effondrement de notre civilisation. Finalement c'est bien là le sujet de ce forum.
Dernière édition: il y a 4 ans, 10 mois par Niederer.
Je vais laisser le soin à Jacques Prévert d'exprimer poétiquement ce que je ressens:
Il ne faut pas laisser les intellectuels jouer avec les allumettes
Parce que Messieurs quand on le laisse seul
Le monde mental Messssieurs
N'est pas du tout brillant
Et sitôt qu'il est seul
Travaille arbitrairement
S'érigeant pour soi-même
Et soi-disant généreusement en l'Honneur des travailleurs du bâtiment
Un auto-monument
Répétons-le Messsssssieurs
Le monde mental
Ment
Monumentalement
Jacques Prévert (1900-1977)
Et vous, dans tout ça, inconnu des médias, même pas climatologue, auriez voulu poser des questions au GIEC en toute innocence et espérer une réponse de scientifique à scientifique, les obligeant à utiliser un langage certes technique mais claire et admettre qu'il y a peut-être quelques points discutables au niveau de leur méthodologie et même carrément qu'ils auraient négligé d'autres possibilités pouvant expliquer l'apparent réchauffement? Non mais vous rigolez ? C'est absolument impossible. Ils ne peuvent plus renier leur indiscutable dogme. C'est comme espérer que le Pape renie son Dieu. Eh oui, la Science en est arrivé là. Ne serait-ce pas une preuve supplémentaire de la décadence de notre civilisation?
Dccument de Marcel Leroux, climatologue (un vrai, pas un auto-proclamé)
www.biokurs.de/treibhaus/180CO2/Echanges...diens-Chang-clim.pdf
La première partie relève les errances du GIEC, et la seconde présente le modèle AMP (Anticyclones mobiles polaires). Ce modèle a été validé par la campagne de mesure Fastex de Météo France, mais, malgré sa vérification expérimentale, il a été rejeté par tout l'establishment climatique, sans aucune explication. Si vous le voulez, je pourrais éditer la saga de Fastex.
www.biokurs.de/treibhaus/180CO2/Echanges...diens-Chang-clim.pdf
Et 2 petites synthèses de votre serviteur:
www.rechauffementmediatique.org/wordpres...ean-pierre-bardinet/
www.rechauffementmediatique.org/wordpres...-credible/#more-6171
Voici les courbes et droites de tendance de T:
www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3vgl/fr...7/plot/rss/from:1997
www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3vgl/fr.../rss/from:1997/trend
www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3vgl/fr...ss/from:1900/mean:24
Admettons que Tglobale ait un sens : en ce cas, elle est stable depuis 16 ans. On peut en déduire 2 conséquences, mutuellemnt exclusives:
- soit le rôle moteur du CO2 sur T est réel, mais il y a des processus naturels inconnus et qui ont une action prépondérante sur T. En ce cas les modèles sont faux.
- soit le CO2 a un effet non mesurable sur T, donc les modèles sont encore faux.
Dans les deux cas, le GIEC a tout faux et nous ne pouvons accorder aucun crédit aux projections des modèles numériques.
2 liens complémentaires, dans lesqules le Met Office (Météo France britannique) admet que T est stable depuis 1997, ce que confirme la climatologue américaine Judith Curry, contributrice du GIEC mais très critique quant aux publication de cette structure politico-scientifique.
www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-...ml?ito=feeds-newsxml
judithcurry.com/2012/10/14/pause-discussion-thread/
Bonne lecture, et bon dimanche!...
Wait and see...
GE01
J'ai essayé de suivre vos arguments sur le pourquoi notre civilisation devrait s'effondrer et je n'ai pas grand-chose à critiquer. A premières vues vos arguments se tiennent et j'apprécie surtout votre non certitude en demandant, dans la deuxième partie de votre ouvrage, que ces thèses soient vérifiées par des organismes indépendants, non financé par le grand business ou par des mouvements religieux. Il y a toutefois quelques choses qui m'étonnent. Vous ne semblez pas considérer le réchauffement climatique comme une autre cause importante de l'effondrement. Même, les propos tenus page 69 à 74 me font penser que vous êtes un climat sceptique. Me tromperais-je. Si vous en êtes un, pouvez-vous expliquer ici pourquoi, à vos yeux, les changements climatiques ne seront pas une cause supplémentaire à l'effondrement de nos sociétés.
NIEDERER
A vrai dire je ne sais pas trop ce que veux dire le terme de climat sceptique. Dans les pages que vous mentionnez, j'ai seulement voulu attirer l'attention du lecteur que les prévisions sur l'évolution future du climat par le GIEC, qui est la référence officielle, étaient basées essentiellement sur des modèles mathématiques et que, par conséquent, leurs prévisions devaient être prises avec la plus grande circonspection.
Contrairement à ce que prétendent politiciens, médias et gens de pouvoir, la thèse comme quoi le CO2 anthropiques seraient la cause principale du réchauffement climatique est combattue par de nombreux scientifiques, comme ces liens vous le prouveront:
climat-sceptique.over-blog.com/1-index.html
www.pensee-unique.fr/theses.html
www.pseudo-sciences.org/spip.php?article840
www.wikiberal.org/wiki/Liste_de_scientif...auffement_climatique
Maintenant pour répondre plus précisément à votre question, à savoir si les indubitables changements climatiques seront une cause supplémentaire à l'effondrement de notre civilisation, ma réponse est oui, très probablement. Elle s'ajoutera à toutes les autres causes, sans que je sache leur importance relative sur la probabilité d'un effondrement de notre civilisation à un moment donné. L'évaluation la plus facile de cette probabilité est, pour moi, l'effondrement lié à la première partie du dilemme énoncé au chapitre 6 de mon essai, c'est-à-dire à un effondrement dû au manque de flux d'énergie servant à maintenir la complexité de nos sociétés. En ce qui concerne la théorie du réchauffement dû aux émissions anthropiques de gaz à effet de serre, j'ai d'importantes réserves sans toutefois avoir les compétences pour la rejeter complètement. Par contre, il me semble vain de vouloir contrôler le climat par des mesures dites écologiques comme nous le faisons actuellement. La Nature n'est pas une simple chaudière. Vouloir stabiliser l'augmentation de la température globale à 2 °C au-dessus d'une température de référence, en limitant la diffusion de CO2 anthropique dans l'atmosphère n'a pas de sens pour plusieurs raisons:
1°) L'influence exacte du CO2 anthropique sur le climat reste encore une inconnue pour une partie non négligeable de la communauté scientifique.
2°) La notion de température moyenne globale à la surface de la Terre n'a pas beaucoup de sens physique et la relation entre les climats et cette température reste aussi du domaine de conjectures incertaines. Si bien que nous pouvons nous demander si décider de grands changements sociétaux et économiques à partir de bases floues et mal définies a vraiment un sens.
3°) La réduction programmée du CO2 anthropique signifie une réduction mondiale programmée du taux d'extraction des énergies fossiles. Nous savons pourtant par expérience, que tout ce qui sera découvert comme gisements d'énergie fossile sera exploité et consommé quasi immédiatement. Les techniques d'enfouissement du CO2 ne joueront qu'un rôle négligeable. Nous savons aussi que, indépendamment de la volonté de l'Homme à programmer une réduction de la consommation d'énergie fossile au niveau mondial, ce taux diminuera de toute façon, car nous arriverons dans la phase des rendements décroissants de l'extraction des énergies fossiles dans un avenir très proche.
4°) Le chapitre 8 de mon essai suggère que la diminution du flux d'énergie fossile lié à la diminution de leurs taux d'extraction sera précisément la cause majeure de l'effondrement de nos sociétés complexes mondialisées. Cette cause, très brusque, très violente aura probablement un effet bien plus important que les lentes accumulations de nuisances liées aux changements climatiques.
- GE01
- NIEDERER
Contrairement à ce que vous soupçonnez, je pense que l'ensemble des activités humaines a une influence non négligeable sur le climat puisqu'il a une influence sur la modification de la biosphère. La part exacte de cette influence m'est inconnue comme probablement à beaucoup d'autres chercheurs. Il faut admettre que les climats sur Terre ne sont pas des constantes et que plusieurs facteurs, indépendants des activités de l'Homme, en sont aussi la cause. Voir par exemple fr.wikipedia.org/wiki/Changement_climatique ou l'excellent site sur la climatologie la.climatologie.free.fr décrivant les multi mécanismes qui interviennent dans la notion de climat.
En ce qui concerne le rôle de l'Homme sur le climat j'avais, en travaillant sur la théorie des flux d'énergie dans les systèmes complexes, fait le raisonnement (non encore publié) suivant:
Le flux d'énergie solaire qui atteint la Terre sert en grande partie à maintenir la complexité de l'ensemble de la biosphère. (Voir chapitre 4 du livre Effondrement puis métamorphose). L'excédent d'énergie, celle qui ne participe pas à maintenir ce niveau de complexité, donc à faire un travail, est dégradé en chaleur selon le premier principe de la thermodynamique. Cette chaleur se dissipe dans le sol, l'air et l'eau prise sous toutes ses formes: glace, vapeur, liquide. Si le niveau de complexité de la biosphère devait diminuer pour une raison ou une autre, la part du flux d'énergie solaire servant à maintenir son niveau de complexité diminuerait d'autant avec, pour corollaire, une augmentation de la part d'énergie solaire dégradée en chaleur. A toutes choses égales par ailleurs susceptibles d'influencer la température globale à la surface de la Terre, la diminution graduelle de la complexité de la biosphère entraînerait une graduelle augmentation globale de la température de l'air, du sol et de l'eau. Cette augmentation de la température agirait sur les équilibres physico-chimiques de la biosphère entraînant différents changements tels par exemple, dans l'atmosphère, une variation de la concentration de la vapeur d'eau ou de gaz comme le dioxyde de carbone. Au niveau du sol, nous devrions voir des changements de la végétation en un lieu donné et une fonte des glaces dans les régions froides. Dans les océans on devrait observer des changements dans les grands courants tels El Niño et El Niña, ainsi que dans le réseau trophique marin. Tous ces changements contribueraient à des modifications climatiques régionales.
Si cette hypothèse devait se confirmer, cela signifierait que ce ne serait pas l’augmentation de la concentration de CO2 anthropique qui serait la cause de l’augmentation de la température globale terrestre mais bien le contraire.
Ce raisonnement pourrait-il expliquer en partie une augmentation graduelle de la température globale à la surface de la Terre depuis 1850 et responsabiliser les activités humaines dans ce processus? Je pense que la réponse est oui puisque, à partir de ce moment, l'activité annuelle totale humaine sur la Terre a commencé à croître de manière exponentielle. Le résultat de cette activité a fait diminuer progressivement la complexité de la biosphère. Elle l'a fait par une importante régression et dégradation des sols fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9gression_et...9gradation_des_sols, en remplaçant des forêts ( hauts lieux de complexité) par des champs de monocultures, en asséchant des marécages, en canalisant les cours d'eau, en diminuant les zones naturelles aux dépens de surfaces réservées exclusivement à usage humain en particulier son habitat, ses mégapoles, routes, usines, bureaux, parking, zones de loisirs etc…etc qui tous sont complètement inertes au point de vue de la complexité naturelle. Cette dernière est encore diminuée par la destruction partielle ou complète de certains biotopes, d'espèces animales, d'insectes et de micro organismes, déréglant ainsi la complexité du réseau trophique.
Irait-on pour autant vers une apocalypse climatique ? Jusqu'où la température globale pourrait-elle monter ? Probablement impossible à calculer avec certitude, mais il y a peu de chance qu'elle s'emballe. Comme dans tout ce qui se passe dans le Nature, elle devrait atteindre à un moment donné une nouvelle valeur d'équilibre. En effet, la biosphère, pour avoir survécu si longtemps, doit posséder des contre-réactions tendant à éviter l'emballement et la contraindre à rejoindre petit à petit un nouvel état d'équilibre. Des scientifiques comme Le Chatelier, Van't Off, Lenz et d'autres ont observé ce type de phénomènes à maintes reprises dans des systèmes simples de réactions chimiques, de thermodynamique ou d'électromagnétisme. fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9placement_d...bre_r%C3%A9actionnel
Parmi les contre réactions possibles, il pourrait y avoir une qui nous concerne directement: c'est la destruction partielle d'une des causes de l'augmentation de la température moyenne à la surface de la Terre, en l'occurrence l'activité globale humaine. Elle pourrait se manifester par au moins deux manières: à savoir : 1°) diminuer l'activité par individu en le privant de plus en plus d'énergie exogène, et 2°) diminuer le nombre total d'individus actifs par une surmortalité. La conclusion de la première partie du livre Effondrement puis métamorphose suggère que cette contre-réaction pourrait commencer dès la moitié de ce siècle.
Ainsi pour répondre à votre question et selon ma conception des choses: Oui l'espèce humaine à une influence sur l’ensemble de la biosphère et donc sur les climats (tout étant lié). Contrairement au consensus actuel, l’augmentation moyenne de la température à la surface de la Terre au cours de ce dernier siècle ne viendrait pas essentiellement des émissions anthropiques de gaz dit à effet de serre, mais plutôt par l'ensemble des activités humaines soutenues par les énergies exogènes, quelles que soient leurs sources. Si pareille vision devait se confirmer, elle devrait changer notablement la stratégie des écologistes, des économistes et de l’industrie.
- GE01
- NIEDERER
Toutefois, au point de vue pratique, ce qui importe n'est pas tant de prouver la véracité de telle ou telle théorie mais bien de pouvoir évaluer la part de l'Homme dans les changements climatiques. Il faut rappeler qu’il existe d’autres causes capables de modifier la température moyenne à la surface du globe comme par exemple les changements de l’activité solaire. la.climatologie.free.fr/soleil/soleil3.htm Une fois la part de l’homme connu, il sera peut-être possible de prendre les mesures ad hoc, pour autant qu'elles soient réalisables, évaluer leurs rapports coût/bénéfice et leurs conséquences sociales. Mais j’ai bien peur que ce ne sont là que veines ambitions. En effet nous n'avons même pas la liste complète de toutes les causes qui peuvent influencer le ou les climats et encore moins la connaissance précise de tous leurs mécanismes, leurs interactions et rétro actions ainsi que le point de déclenchement de ces dernières. Puisque, dans un système aussi complexe que la biosphère, un effet observé peut avoir plusieurs causes, il est normal qu'il y ait plusieurs explications et donc plusieurs théories. Elles ne peuvent qu'être partiellement justes et donc partiellement fausses. Elles ne peuvent satisfaire complètement que ceux qui ont une soif inextinguible de recherches compliquées et de tous ceux friands de polémiques scientifiques. L'ego des chercheurs, la difficulté dans l'art de la communication (comme décrit dans l'appendice 3 de mon essai), ajouté aux manipulations d'opportunistes suffisamment puissants pour faire accepter la théorie qui sert le mieux leurs intérêts, font que l'importance de certaines causes est largement amplifiée alors que d'autres sont réduites au silence. Ainsi les chances de prendre les bonnes décisions pour le bénéfice de l'ensemble de l'humanité sont plutôt faibles.
Trouver toutes les causes des changements climatiques et évaluer leurs importances relatives est une chose, être capable de stabiliser le climat, comme on le fait à l’aide d’un thermostat, en est une autre. Ces deux ambitions sont probablement hors de portée du génie humain. Ce que nous pouvons reprocher à ce dernier est de croire qu'il peut contrôler la Nature, lui demander de se conformer à ses désirs, de se plier à ses exigences. Nous oublions trop souvent que c'est grâce à Elle que nous existons et non l'inverse. Tout ira probablement mieux le jour où nous apprendrons à la respecter, c'est-à-dire à apprendre à la connaître sans chercher à la modifier et à la juger. Rien de ce qui existe: CO2, radiations, microbes, serpents, humains, pétrole, bref tout ce que vous pouvez incriminer, n'est mauvais en soit puisque tous font partie de la Nature. Les problèmes apparaissent quand il y a rupture d'équilibre, c'est-à-dire quand l'harmonie est cassée. Certes, les déséquilibres de la biosphère peuvent avoir des causes indépendantes de l'action humaine. Dans ce cas, la Nature les répare d’elle-même pour se stabiliser temporairement vers un nouvel équilibre qui favorise certaines espèces biologiques et qui en défavorise d’autres. Nous ne pouvons qu’accepter cet état de fait. Mais quand c'est l'Homme qui est responsable d'un déséquilibre, sa capacité à le réparer est plutôt limitée car il ne peut pas saisir complètement ni son propre fonctionnement d'humain ni celle de la Nature. En plus son ego l'aveugle. Ainsi son ambition d'obliger la Nature à retourner à l'équilibre qui lui convient est une dangereuse vue de l'esprit, une ambition irréaliste. La seule chose qui lui est permis est de s'adapter aux problèmes qu'il a lui-même créés.
Dernière édition: il y a 5 ans, 4 mois par Jacques.
- GE01
- NIEDERER
- GE01
- NIEDERER
Au niveau des populations bien pensantes, ce n’est guerre mieux. Chacun et chacune s’auto convainc, qu’à son échelle, il (elle) ne fait rien de mal. Peut-être. Rappelons-nous tout de même que c’est le silence des pantoufles qui génère le bruit des bottes. Ce serait trop facile de croire qu’en se limitant à faire son composte, en triant ses déchets, en mangeant bio, en utilisant des ampoules basse consommation et en roulant dans des « voitures propres », que nous nous exonérons de toute responsabilité envers les générations futures.
Le salut de ces dernières ne réside pas pour autant dans des révolutions ayant pour seul but de détruire les désignés coupables et le symbole de leur mauvaise conduite. Une telle approche ne peut qu’envenimer la situation car les motivations des révolutions sont multiples et pas nécessairement tournées vers l’intérêt général et encore moins vers celui des générations futures.
A mes yeux, la solution se trouve plus dans une évolution dans notre façon de penser qui, souhaitons-le, se traduira par des agissements plus en phase avec les lois de la Nature. C’est moins spectaculaire, c’est plus lent, c’est moins masculin mais cela devrait être sur la distance nettement plus efficace. Dans cette démarche, le premier pas à faire avant toute action physique serait d’essayer de comprendre les causes premières de nos problèmes. La difficulté est de ne pas les confondre avec leurs effets. Lutter contre l’effet des causes ne nous mènera pas loin. Une fois les causes premières mises en évidence, réfléchissons sur la stratégie appropriée pour résoudre au mieux les problèmes. C’est un exercice extrêmement difficile auquel chacun et chacune devrait apporter sa contribution car les dirigeants et les élites ne bougeront pas beaucoup tant qu’ils n’auront pas un grand soutien de la population.
- GE01
Je suis une jeune maman. Toutes mes amies autour de moi se préoccupent avant tout de l’avenir professionnel de leurs enfants. Moi, je m’inquiète surtout de ce que sera le monde que nous leur offrirons. Je m’en inquiète parfois tellement que je culpabilise de les avoir mis au monde. Quand j’aborde cette question avec les autres mamans ou mon entourage, qu’il soit plus vieux ou plus jeune que moi, je n’ai en retour que haussements d’épaules et de sourcils que j’interprète comme un signe d’impuissance résignée et triste. D’autre fois c’est un vague « ouaie, j’sais pas c'que ça va donner, mais ils devront bien faire avec… ». Pour d’autres, surtout les plus jeunes, c’est carrément un, « on s’en fou, ce n’est pas notre problème, tu ferais mieux de pas te prendre la tête avec ça. Si ça pète, ça viendra toujours assez tôt, alors fait comme moi, profite un max de la vie ».
Je n’ose pas leur conseiller votre livre car je le trouve déroutant. Dans la première partie vous nous assommez avec une sentence terrible en nous annonçant que « l’effondrement est inévitable et qu’il mènera à l’horreur d’un chaos ». Même dans ma paranoïa je n'osais pas aller si loin. Vous nous dites que ce malheur est le résultat de l’ego de l’homme civilisé qui dans son orgueil a rejeté les lois de la Nature. Puis dans la deuxième partie, vous faites preuve d’un optimisme étonnant en faisant confiance aux humains qui pourtant, et que je sache, appartiennent encore et toujours au monde des hommes civilisés. Ce qui me trouble dans votre ouvrage, c’est que je suis d’accord avec vos raisonnements, vos démonstrations, ou du moins ce que j’en comprends, mais je n’arrive pas croire au succès des CEREMOVI. Pardonnez-mon pessimisme. De l’autre côté j’aimerais tellement que votre projet se réalise, ce serait si beau. Vous voyez l’homme, à moins que ce soit la femme, est pleine de contradictions. Alors bon courage dans votre démarche improbable qui mérite pourtant le plus grand respect.
Sans rancune GE01
SUJET: Température moyenne à la surface de la Terre
- Alba
Les savants qui constituent le Groupement International pour l'Etude du Climat (GIEC) ont du recevoir des cours de physique semblables aux miens. Alors comment en sont-ils arrivés à calculer une température moyenne à la surface de toute la Terre ?
- NIEDERER
Nous avons du aller à la même école car mes profs m'ont dit la même chose et tout comme vous, je me suis posé la même question.
Ne serait-ce qu'au point de vue physique ou physiologique une température moyenne n'a pas beaucoup de signification. Imaginons un habitat classique avec ses occupants, ses denrées alimentaires, ses plantes en pots, ses boissons, etc… Imaginons que tous les jours qui se suivent la température oscille de la manière suivante: - 4°C pendant 10h, puis une remontée rapide à +40°C en deux heures. Cette température de 40°C serait stable pendant 10 heures pour redescendre rapidement à -4°C en deux heures et ainsi de suite pendant toutes les 24 heures qui suivent. La température moyenne sur la durée serait de 18°C ce qui est une température confortable pour les habitants, les denrées alimentaires, les plantes etc. En fait cette température moyenne de 18°C n'existe que pendant un court instant, deux fois par jour et la durée des températures hautes et basses empêcheraient tout développement normal de vie dans cet habitat. Cette température moyenne n'a donc aucune signification. De même, il ne nous viendrait pas à l'esprit d'ajouter la température de notre tasse de café avec celle de notre appartement pour en faire une température moyenne. Les exemples de la non signification physique ou physiologique d'une température moyenne pourraient se décliner à l'infini.
Par contre, regarder l'évolution dans le temps de l'indication d'un thermomètre placé en un lieu bien déterminé a scientifiquement un sens. En portant la valeur de la température sur l'ordonnée et le temps sur l'abscisse, il est possible par des méthodes mathématiques de lissage de déterminer si la température en ce point particulier de l'espace à tendance à évoluer dans un sens ou dans l'autre au cours d'une longue période. Dans ce cas nous pourrions dire qu'en moyenne, la température en ce point particulier à tendance à évoluer de telle ou telle manière dans le temps. Si un grand nombre de thermomètres sont placés dans des endroits différents et que la grande majorité d'entre eux montrent une tendance à une croissance progressive, alors nous pourrions suspecter une élévation générale de la température à la surface de notre planète ou un réchauffement de sa surface. Trouver l'explication des multiples causes pouvant entraîner cette variation est par contre tout autre chose, particulièrement si nous voulions en plus déterminer leurs importances relatives.
L'idée philosophique de mesurer une température moyenne de la Terre, pour autant que ce soit possible, et la relier à un climat moyen terrestre est une idée étrange. Un climat se rattache plutôt à une région. Il va dépendre d'un grand nombre de paramètres, eux même variables dans la durée annuelle, saisonnière et diurne. Parmi ces paramètres, il y a les variations du degré d'humidité, de la force du vent, de la pluviométrie, de la température, de la pression atmosphérique, de la couverture nuageuse etc, etc…. Les climats sont plus ou moins favorables au développement de telles ou telles espèces végétales, animales, insectes, bactéries, microorganismes…. Un bon ou un mauvais climat n'existe que par rapport au développement d'une espèce biologique, il n'a pas de valeur absolue. A mes yeux, l'idée d'évaluer le réchauffement planétaire par la seule mesure d'une température moyenne à la surface de notre planète est quel que part dérangeante.
Comme nous l'on dit nos profs, il n'est pas possible d'ajouter sans autre des températures et donc d'en faire une moyenne arithmétique. Par contre il est possible d'ajouter des énergies, en particulier des énergies calorifiques.
Il existe certes une relation entre l'énergie calorifique et la température mais le coefficient de proportionnalité dépend d'un grand nombre de facteurs difficiles, sinon impossibles, à mesurer dans l'atmosphère libre.
En effet, imaginons la situation très particulière d'un volume d'air pur, à pression constante, contenant toujours la même masse m et dans lequel la température T (exprimée en degré Kelvin) est homogène. (Rappelons que ce volume d'air doit augmenter avec la température afin que la pression reste constante). Pour augmenter la température de cette masse d'air de ∆θ degrés Kelvin, c'est-à-dire augmenter le niveau d'agitation de ses molécules, il faut fournir une certaine énergie calorifique ∆Q exprimée en Joules.
La théorie nous dit que dans ce cas très restreint et très particulier la relation entre l'accroissement d'énergie et l'accroissement de température est donné par
∆Q = Cm ∙ m ∙ ∆θ (1)
Où Cm est la chaleur spécifique ou capacité thermique massique de l'air pur exprimée en Joules/kg °K. Entre 0° et 100 °C, Cm vaut 1004 Joules/kg °K. fr.wikipedia.org/wiki/Capacit%C3%A9_thermique_massique
Cette formule n'est applicable que dans des conditions soignées de laboratoire, elle ne l'est plus dans la basse atmosphère ou m et Cm ne sont connus qu'avec une grande imprécision. Ainsi, même mesurer la variation temporel de la chaleur au niveau de la surface du globe par des relevés précis de températures en différents endroits ne peut être qu'approximatif. Une des raisons est que l'air n'est jamais pur. L'air peut être chargée parfois de vapeur, de gouttes d'eau ou de glace, de poussières, de pollen, de microorganismes, de ions de toutes sortes et de gaz comme le CO2, le méthane ou des composés azotés. De plus, ces molécules et particules sont constamment soumises à des courants de convection, à des phénomènes d'évaporation et de solidification de l'eau, à des réactions chimiques endo ou exothermiques modifiant notablement la valeur de Cm et de la masse m.
Mais votre question porte plutôt sur comment le GIEC a-t-il procédé pour obtenir cette fameuse température moyenne à la surface de la Terre?
Je vous livre ici ce que j'ai compris de mes différentes lectures, dont certains rapports du GIEC/ICPP et vous transmets quelques références qui pourraient vous aider à vous faire une opinion personnelle. Toutes autres remarques, critiques, corrections et explications par d'autres intervenants sont fortement souhaitées car cette question est cruciale. La lutte contre le réchauffement climatique est dans tous les discours de politiciens, hommes d'affaires, slogans publicitaires, industries spécialisées, etc… L'augmentation de la température moyenne de surface et l'affirmation par le GIEC que ce phénomène a pour cause essentiel les émissions humaines de gaz à effet de serre génèrent des centaines de milliards d'euros ou de dollars chaque année. Mais est-ce que ces affirmations reposent sur des bases scientifiques indiscutables?
Voyons d'abord comment cette température moyenne est définie: Le rapport du GIEC
www.ipcc.ch/pdf/technical-papers/climate...-biodiversity-fr.pdf
la défini comme suit à la page 71
La température moyenne mondiale à la surface est la moyenne mondiale pondérée de l'aire* de
i) la température moyenne à la surface des océans, c'est-à-dire la température moyenne sous la surface dans les premiers mètres de l'océan et
ii) la température de l'air à la surface au-dessus de la terre à 1.5 mètre au-dessus du sol.
* aire = surface
Les stations de mesures sur terre sont bien décrites par Joël Cambre dans son site: Voir: www.pensee-unique.fr/joelcambre.pdf
Ce n'est pas le GIEC qui procède directement aux mesures. Cette institution ne fait que collecter des données expérimentales venant d'autres institutions. Voir : www.manicore.com/documentation/serre/GIEC.html
Elle participe néanmoins à la méthodologie des relevés. Son rôle principal semble chercher à démontrer la cause anthropique de l'élévation de température moyenne globale. Les mesures proprement dites sont confiées à essentiellement deux institutions:
1°) Le Hadley Center
www.pensee-unique.fr/indicateurs.html
en.wikipedia.org/wiki/Hadley_Centre_for_...diction_and_Research
www.metoffice.gov.uk/hadobs/
2°) Le Goddart Institute de la Nasa
www.giss.nasa.gov/
Ces données sont parfois corrigées par les mesurent de températures dans la basse troposphère (environ 8000 mètres) par le moyen de satellites et de ballons sondes effectué essentiellement par l'Université de l'Alabama à Huntsville
amsu.cira.colostate.edu/
discover.itsc.uah.edu/amsutemps/
Mais qu'entend le GIEC par "la température moyenne mondiale à la surface pondérée par l'aire ?
Par surface de la Terre cette institution considère:
1°) Les terres émergées.
Pour ces dernières la température de références serait celle d'une couche d'air d'environ 1 à 2m au dessus des sols, mais pas n'importe lesquels puisque des conditions doivent être remplies là ou la station de mesure sera construite. Voir www.pensee-unique.fr/indicateurs.html. Près de 10'000 stations sur l'ensemble des terres émergées envoient des informations "on line" sur la température enregistrée. La surface des terres émergées est de l'ordre de 150'000'000 km2 Ainsi, en moyenne, une station couvre une surface dite de référence de 15'000 km2, soit environ deux fois la surface de la Corse. La température à un instant t, relatif à cette surface de référence est déterminée par des modèles mathématiques s'appuyant sur des données météo et des mesures par satellite. A un instant t, la température moyenne mondiale à la surface des terres émergées est donnée par la somme de ces températures, pondérées par la valeur relative à leur surface de référence rapportée à la surface totale de terres émergées.
2°) les terres immergées par les océans
Les océans recouvrent environ 360'000'000 km2. Avant 1945 les mesures de la température de l'eau se faisaient à partir d'un seau d'eau collecté à la surface de la mer. Puis les techniques ont évoluées. Des mesures on été faites en continu d'abord par des navires de guerre américains, via leurs circuits incendies puis par la suites par d'autres bateaux. Le nombre de points de mesure a augmenté avec le temps. Actuellement les relevés se font sur 7000 points couvrant une surface moyenne de 510'000 km2, soit un peu plus que la Mer Noire. A nouveau des corrections par des modèles mathématiques corrigent la valeur du point de mesure afin d'avoir une température moyenne sur toute la surface de référence relatif à ce point.
A l'instant t, la température moyenne mondiale "à la surface" des océans est donnée par la somme de ces températures pondérées par la valeur relative de leur surface de référence, rapportée à la surface totale des océans.
La température moyenne globale à la surface de la Terre à un instant t est alors donné par la somme de la température moyenne au dessus des terres émergées multipliée par la valeur relative entre surfaces émergées et surface de la Terre (égale à environ 0.3) et la température moyenne à la "surface" des océans multipliée par la valeur relative de la surface des océans par rapport à la surface de la Terre (égale à environ 0.7)
Nous pouvons nous imaginer qu'au cours de ces 150 dernières années les techniques de mesures, le nombre de points de mesures, les modèles mathématiques de correction etc., en un mot toute la méthodologie a évolué introduisant obligatoirement un biais supplémentaire dans les résultats. Compte tenu des approximations dans les conceptions de physique pure et les approximations discutés plus haut, je me demande comment le GIEC peut prétendre pouvoir distingué des variation de température de 0,05 °C sur l'étrange concept de température moyenne globale à la surface de la Terre. C'est plus qu'étonnant !
Peut-être que dans la méthodologie du GIEC quelques chose m'a échappé auquel cas je serai très reconnaissant à tout internaute de bien vouloir me l'expliquer. Le problème est si important que je ne voudrais pas contribuer à donner de fausses informations et créer le doute parmi les gens intéressés par ce sujet. Merci d'avance.
- jipebe29
Je vous recommande cette publication de 2 physiciens allemands, qui torpille la physique du GIEC.
arxiv.org/pdf/0707.1161.pdf
Lisez aussi ce très bon papier du climatologue Marcel Leroux :
www.biokurs.de/treibhaus/180CO2/Echanges...diens-Chang-clim.pdf
- NIEDERER
Je pense que nos points de vues se rejoignent et que les publications que vous citez ne font que confirmer que certains scientifiques de haut niveau ont, eux aussi, des doutes sur les bases scientifiques qui ont conduit aux conclusions de cette curieuse institution onusienne.
Je dois dire que je suis encore perplexe quant au niveau d'honnêteté intellectuelle du GIEC. J'ai bien peur que lorsque la Science est sous le contrôle d'intérêts économiques et politiques, elle perd du même coup son indépendance et sa rigueur de pensée. C'est très dommage pour l'ensemble de l'humanité. Je note aussi que la philosophie est aux abonnés absents à un moment où nous aurions tellement besoin d'elle pour y voir plus claire.
- jipebe29
Lisez mon papier sur le GIEC et sur les données d'observation:
www.rechauffementmediatique.org/wordpres...-credible/#more-6171
Puis, pour en savoir plus sur le fonctionnement du GIEC, je vous recommande l'ouvrage en version PDF (quelques €) de Donna Laframboise (Canada), qui a utilisé l'audit de l'IAC (Inter Academy Council) et l'a enrichi.
nofrakkingconsensus.com/2012/02/17/big-o...me-but-not-for-thee/
(son site : www.aplusdownload.com/cgi-bin/apluspro/s...y=1&cd=iocmvjwgc
Vous y trouverez réponses à vos interrogations sur les graves dysfonctionnements de ce curieux machin onusien, le GIEC.
- jipebe29
- Oui, répliqua le chasseur de crocodiles, mais une fable que tout le monde répète ressemble fort à la vérité!… » (J et J Tharaud – La randonnée de Samba Diouf, Fayard, 1927)
Voici un texte plein de sagesse du physicien et enseignant-chercheur à Polytechnique, Serge Galam, sur le renversement de la charge de la preuve.
"Il est plutôt surprenant que celui qui affirme détenir « la » vérité voit ses paroles prises pour argent comptant quand celui qui réclame une preuve de cette affirmation non démontrée scientifiquement doit, pour être écouté, apporter la preuve que la vérité défendue sans preuve est fausse. Les techniques, la méthodologie, toute notre approche expérimentale et nos constructions théoriques ont été inventées pour prouver l’existence de ce qui existe. En revanche, il est impossible de prouver l’inexistence de ce qui n’existe pas… La preuve ne peut porter que sur quelque chose d’existant. Dans le débat sur le climat, j’insiste sur le fait que je parle bien d’absence de preuve, et non de doute, à propos de la responsabilité humaine en matière de réchauffement. De même, à propos de la question de savoir si nous sommes dans une phase longue de réchauffement ou de refroidissement. Le doute implique une croyance. Or en termes scientifiques soit j’ai la preuve, soit je ne l’ai pas. Il n’y a pas de place pour la subjectivité dans la validité d’un résultat scientifique. Il est urgent de savoir dire : « scientifiquement, on ne sait pas ». Aujourd’hui je ne dis pas que je doute de la responsabilité humaine, je dis qu’il n’y a pas de preuve de cette responsabilité. C’est un fait, pas une opinion ».
- jipebe29
1. Le concept de forçage radiatif n'est issu d'aucune source (publications antérieures à l'AR4 dans des revues à comité de lecture), et donc il n’aurait pas dû être pris en compte par le GIEC, qui ne fait la synthèse, en principe, que des publications dans des revues à comité de lecture. Nous pouvons donc nous demander qui a inventé, ex nihilo, ce concept sans référence scientifique, et faire la conjecture qu’il a été mis au point par la petite équipe du CRU d'East Anglia (« The Team » : Jones, Mann, Trenberth, ...)
2. Il n’y a aucune loi physique commune entre le processus de réchauffement dans une serre et l’effet de serre atmosphérique fictif, qui expliquerait les phénomènes physiques. Les termes de « effet de serre » et « gaz à effet de serre » sont délibérément inappropriés. Le processus de réchauffement dans une serre se fait essentiellement par convection, et non pas par radiation IR (cf expérience de Wood)
3. Le GIEC confond chaleur et énergie
4. Le bilan radiatif vectoriel unidimensionnel du GIEC n'a aucune signification : les flux de chaleur ne peuvent être représentés par des vecteurs de Poynting, que l'on additionne et soustrait.
5. Le GIEC utilise abusivement la loi de Stefan-Boltzmann en T^4 (S(T)=σT^4) pour les gaz, qui ne sont ni des corps noirs, ni des corps gris
6. Il est impossible de déterminer la température de surface d’une planète (il faudrait des années de calcul avec supercalculateurs) :
Avec ou sans atmosphère - Avec ou sans rotation - Avec ou sans gaz capables d’absorber l’infra-rouge
La différence souvent citée de 33°C due à l’effet de serre imaginaire dans l’atmosphère (-18°C avec atmosphère neutre, sachant que Tmoyen=+15°C actuellement) est donc une valeur sans signification (G et T ont fait le calcul pour une Terre hypothétique en orbite circulaire, à axe de rotation perpendiculaire au plan de l’écliptique, sans saisons, sans alternance jour-nuit, …. Résultat : -129°C)
7. Tout équilibre radiatif pour le flux rayonnant moyen n’est absolument pas pertinent pour déterminer les températures de l’air au niveau du sol, ni pour déterminer la température moyenne.
8. Les valeurs de température moyenne ne peuvent être calculées avec la loi de Stefan-Boltzmann utilisée avec la racine quatrième (donc à l’envers) des valeurs moyennes de la température à la puissance 4.
S(T)=σT^4 Le GIEC calcule en premier l’irradiance moyenne S(T), puis il en déduit la température moyenne :
T=racine quatrième(S(T))/σ) Or, ce n’est pas l’irradiance qui crée la température, mais chaque température locale qui génère une irradiance locale. Il faudrait donc calculer chaque irradiance locale créée par la température locale et faire l’intégration sur toute la surface terrestre (éclairée par le flux solaire)
9. Les flux de radiation et de chaleur ne déterminent pas les distributions de température, ni leurs valeurs moyennes.
10. Ré-émission n’est pas réflexion et ne peut en aucun cas réchauffer l’air au niveau du sol à l’encontre du véritable flux de chaleur sans travail mécanique (seconde loi de la thermodynamique).
11. Les montées de température prévues par les calculs des modèles numériques sont rendues possibles par un mouvement perpétuel de seconde espèce. Ceci est rendu possible en fixant à zéro la conductivité thermique de l’atmosphère, ce qui est une hypothèse physiquement absurde. Ce ne pourrait être plus longtemps un mouvement perpétuel de seconde espèce si le fictif bilan radiatif, qui n’a aucune justification physique, était abandonné.
Q =-C.(gradT) (Q et gradT étant des vecteurs)
(C est la conductivité thermique de l'atmosphère). Cette équation reflète le second principe, qui veut que la chaleur aille toujours du chaud vers le froid. Dans l’atmosphère réelle, C n'est pas nul. Or, dans les modèles, le GIEC a fait C=0 ce qui veut dire que le GIEC décide que la conductivité thermique de l'air autour d'une molécule de CO2 est nulle, ce qui est absurde. Bref, cela fait beaucoup d’erreurs graves, toutes orientées dans le même sens, de la part du GIEC.
Halpern et al ont publié des commentaires sur la publication de G et T. Ces commentaires ont été réfutés point par point par G et T, et depuis plus rien de la part des affidés du GIEC.
Voilà ce que dit Rahmstorf (grand gourou allemand du RCA et conseiller d’Angela)
"Some `sceptics' state that the greenhouse effect cannot work since (according to the second law of thermodynamics) no radiative energy can be transferred from a colder body (the atmosphere) to a warmer one (the surface). However, the second law is not violated by the greenhouse effect, of course, since, during the radiative exchange, in both directions the net energy flows from the warmth to the cold."
Réponse de Gerlich et Tscheuschner
"Rahmstorf's reference to the second law of thermodynamics is plainly wrong. The second law is a statement about heat, not about energy. Furthermore the author introduces an obscure notion of "net energy flow". The relevant quantity is the "net heat flow", which, of course, is the sum of the upward and the downward heat flow within a fixed system, here the atmospheric system. It is inadmissible to apply the second law for the upward and downward heat separately redefining the thermodynamic system on the fly"
Evidemment, la publication de G et T est de la dynamite pour le GIEC, et ce dernier a donc tout fait pour la masquer(avec succès pour les médias et les politiques) et la réfuter (sans succès), en envoyant au feu Halpern et al, soutenus par Rahmstorf, ou en dévalorisant Gerlich (attaques ad hominem, classiques chez les réchauffistes). Or, les travaux de G et T sont soutenus par d’autres éminents scientifiques, qui ont fait des publications dont les conclusions sont identiques à celle de G et T : Robert Pielke Sr., Lucia Liljegren, V.R. Gray, Kramm et Dlugi, ….
- NIEDERER
Je ferai juste une petite remarque au sujet du point 3 afin de ne pas créer de confusions chez ceux qui ont des notions de physique sans en être pour autant des spécialistes.
Au point 3 il est dit: "le GIEC confond chaleur et énergie."
Je comprends parfaitement ce que vous avez voulu dire dans le contexte de la publication de G&T mais, dit comme ça, c'est un raccourci qui peut prêter à confusion. La chaleur est de l'énergie mais elle prend une forme particulière qui obéit spécifiquement aux lois de la thermodynamique, comme l'énergie de gravitation obéit aux lois de Newton et celle de l'énergie transportée par les ondes électromagnétiques obéit à d'autres lois, etc. Mais ce sont toutes des énergies. Ce que vous avez voulu dire c'est qu'il n'est pas possible d'appliquer les lois de la thermodynamique à des types d'énergie autres que la chaleur.
Je crois, d'une manière plus générale, que la faute du GIEC a été de confondre chaleur et température et d'avoir assimilé un système très complexe, comme la biosphère fr.wikipedia.org/wiki/Biosph%C3%A8re
qui enveloppe la surface de notre planète, à un corps noir.
Je suis aussi entièrement d'accord avec le commentaire de Serge Galam, sur le renversement de la charge de la preuve. Vous avez eu bien raison de le mentionner. Toutefois tout dépend de ce qui est en jeu. Lorsqu'il s'agit d'une théorie ou d'une expérience de laboratoire, ce commentaire est tout à fait justifié. Il s'applique donc parfaitement au problème des gaz à effet de serre et leur rôle dans le réchauffement climatique irrégulier du siècle passé. Lorsque ce qui est en jeu est un réchauffement apocalyptique de la Terre, l'effondrement de notre civilisation ou la disparition de notre espèce, la preuve n'a plus beaucoup de sens car elle arrivera un peu tard. Dans ces situations nous devons nous limiter à l'évaluation d'un risque par un faisceau d'évidences ou de fortes présomptions. L'exercice est d'une grande difficulté et d'une grande responsabilité. Il interdit toute interférence avec l'ego, l'intérêt personnel ou de celui quelques groupes influents. Il interdit de se fier uniquement à ce qu'on croit savoir, ni à se focaliser sur le seul point qui nous intéresse parce qu'il appartient à notre spécialité. L'exercice demande beaucoup d'observations, d'informations et d'analyses croisées. Toutes les possibilités doivent être envisagées. Il doit prendre garde à ne pas confondre les effets des causes. La réflexion doit précéder l'action mais cette dernière ne doit pas être repoussée indéfiniment. Les décideurs doivent avoir le courage de prendre leur décision avant le point de non retour. Les décisions doivent bien sûr être applicables et ne pas présenter un danger encore plus grand que celui qui devrait être évité. Un plan B devrait être en tout temps dans les cartons au cas ou les faits ne suivraient pas les prévisions.
De toute évidence ce que fait le GIEC et l'ONU ne correspond pas à cela. On peut même se demander quel est le véritable but recherché. Sauver la planète comme tout écologiste aime à dire ou maintenir un système économique à bout de souffle ? Cela ne m'est pas vraiment clair. Alba donne peut-être une explication plausible quand il dit: " Le souci des politiques est plus que jamais dans la création d'emplois et de richesses. Elles sont indispensables pour maintenir une croissance obligatoire sans laquelle le système économique s'écroule. Ainsi, en matière de recherches, toute nouvelle idée doit aller dans ce sens." Si tel était le cas, la Science se ferait complice d'un système absurde et je ne vois pas comment l'humanité va pouvoir s'en sortir.
Pour ma part, je m'inquiète du risque d'un effondrement de notre civilisation pour plusieurs raisons, mais avant tout parce que, dans un avenir assez proche, nous ne disposerions plus de suffisamment de flux d'énergie pour maintenir le niveau de complexité de nos sociétés complexes. Je ne fais que suggérer cette possibilité. L'évaluation précise de ce risque est toutefois très difficile et ne peut être fait par un seul individu. Par contre, il ne faudrait pas qu'il soit étudié par une organisation onusienne du type du GIEC. Cela pourrait tourner à la catastrophe. Que pensez-vous alors de l'idée des comités décrits dans l'avant propos de la deuxième partie de mon essai, discutée avec GE01 dans le forum "Métamorphose" www.ceremovi.org/forum/5-metamorphose/52-a-propos-des-ceremovi, rubriques # 55 et suivantes et résumée dans le deuxième message de la nouvelle rubrique "les 3 messages essentiels de ce livre " www.ceremovi.org/les-3-messages que je viens de rajouter sur le site ?
- Alba
Je ne suis pas un négationniste. Je me crois écologiste. Je me suis enthousiasmé il y déjà bien des années pour les interventions de Nicolas Hulot. J'ai étudié avec enthousiasme le site très documenté de Jean-Marc Jancovici www.manicore.com/ , par ailleurs grand défenseur des travaux du GIEC. J'ai aussi lu "Ma vérité sur le réchauffement climatique" de Claude Allègre dont le ton m'a déplu, mais qui m'a tout de même ouvert les yeux sur certaines choses. Je suis ingénieur en aéronautique et, de par ma formation, je prétends comprendre certains arguments scientifiques. J'ai l'impression, confirmée parce que vous nous avez dit au sujet de la température moyenne globale à la surface de la Terre, que les savants du GIEC utilisent des concepts de physique valables dans des cas simples et idéalisés mais non applicables dans la complexité de notre biosphère. Ce qui m'a le plus troublé c'est la démonstration de Monsieur Jancovici sur le bilan radiatif de la Terre. www.manicore.com/documentation/serre/physique.html. D'où sortent ces chiffres? J'ai cherché à comprendre comment on en était arrivé à prétendre que la Terre émet une énergie de 390 watt/m2 et j'ai vu que cette valeur était obtenue en considérant la Terre comme une boule dont toute la surface serait à 15°C (la température moyenne de la Terre d'après le GIEC). Non seulement notre Terre a été réduite à ce modèle hyper simplifié mais en plus, Jean-Marc Jancovici pousse encore le bouchon à la réduire à un "corps noir" ce qui lui permet d'utiliser l'équation de Stéphane Bolzman pour calculer la quantité d'énergie irradiée par mètre carré.
Quelle est votre opinion ? A-t-on le droit scientifiquement de faire de telles approximations et d'en déduire les conséquences de l'effet de serre?
- NIEDERER
Un corps noir apparaît noir à basse température puisqu’il ne réfléchit pas les ondes lumineuses qui le frappent. Par contre, en absorbant toutes l’énergie des ondes qui le pénètrent, sa température augmente avec le temps et le corps noir va émettre vers l’extérieur des ondes, d’abord dans l’infrarouge, puis dans le spectre visible quand la température sera assez élevée faisant, qu’à ce moment, il n’apparaîtra plus noir.
Quand le corps noir est en équilibre radiatif, c.-à-d. quand le flux d’énergie absorbé égale le flux d’énergie radiatif, ou irradié, la densité de flux d'énergie ou densité de puissance ou émittance énergétique M(T) (en W/m2) émis par le corps noir varie en fonction de la température absolue d’équilibre T (exprimée en ° K) selon la formule dite de Stefan-Boltzmann :
M(T)=σ•T^^4
où σ est la constante de Stefan qui vaut environ 5,67.10-8 W/m2K4.
Comme vous l’avez constaté vous-même, en appliquant cette formule à un corps noir qui aurait une température homogène de 15°C, c.-à-d. 273+15= 288 °K, nous trouvons un flux d’énergie radiatif de 390 W/m2
Mais notre Terre n’est pas un corps noir et encore moins une « boule » ayant une température de surface homogène de 15°C. A tout instant sur notre planète la température locale peut varier disons de -50°C à +50 °C. Considérer une température moyenne pour calculer un flux d’énergie radiatif moyen est une faute mathématique grossière car
σ • (α1•T1+α2•T2+……αn•Tn )^^4 ≠ σ • [(α1•T1)^^4 + (α2•T2)^^4 + (αn•Tn)^^4 ] (1)
où (^^4 signifie à la puissance 4)
αi est le rapport Si/S où Si correspond à la surface où règne la température moyenne Ti et S est la surface de la Terre
Le terme de gauche de l'équation (1) est l'émittance ou la densité de flux d'énergie en Watt/m2 émise par la Terre selon la façon de voir de J.-M. Jancovici ou le GIEC, c'est-à-dire en considérant une température moyenne pondérée par l'aire. Le terme de droite serait la même grandeur, mais cette fois en ne considérant plus une température moyenne homogène sur toute la surface de la Terre, mais en tenant compte de la température Ti spécifique à la surface Si. La valeur numérique des deux termes de l'équation (1) ne peut être égale.
Quoi qu'il en soit les deux termes de l'équation (1) n'ont pas beaucoup de sens physique. En effet, nous l’avons déjà dit, la Terre est une planète dotée d’une biosphère représentant un système complexe. La formule de Stefan-Boltzmann n’est plus applicable dans ce cas, puisqu'une partie des rayons nous venant du soleil n'est pas transformée en chaleur mais fait un travail servant à accroître et maintenir le niveau de complexité de la biosphère et la faire fonctionner. Voir dans www.ceremovi.org/forum/4-effondrement/29...hangement-climatique la rubrique #32
Aucun scientifique sérieux n'aurait par exemple l'idée d'appliquer la loi de Stefan Bolzmann au corps humain qui est un système complexe par excellence. Si on le faisait, on trouverait un résultat absurde. En effet, si nous admettons que la température à surface du corps humain est de l’ordre de 33°C, soit 273 +33= 306 °K et que nous lui appliquons le loi de Stefan-Bolzmann, nous trouverions qu'il devrait irradier un flux d’énergie par m2 de 497 Watt/m2. Comme la surface moyenne d’un humain est de l’ordre de 1,7 m2 fr.wikipedia.org/wiki/Surface_corporelle , il devrait irradier une énergie de 845 Watt, soit plus de 10 fois la puissance de son métabolisme de base. Ça ne joue donc pas.
En conséquence, comme vous, je ne comprends pas du tout le graphique donné par Monsieur J-M Jancovici www.manicore.com/documentation/serre/physique.html et les conclusions qui en découlent sur l’effet de serre du CO2.
- GE01
- NIEDERER
- Alba
- NIEDERER
Mais bon, je prends ce risque!
Les climatologues nous disent que oui, la Terre se réchauffe mais, si nous nous en tenons aux faits réels et non aux extrapolations vers un futur éloigné, la phase de réchauffement que nous vivons ces dernières décennies ne peut pas encore être considérée comme exceptionnelle.
Il faut se rappeler que la Nature est d'un équilibre instable et il est donc normal que tout change en fonction du temps. L'extrapolation d'un changement de relativement courte durée est un exercice dangereux car nous ne pouvons pas simuler les contre- réactions de la Nature, simplement parce que nous ne pouvons pas les connaître. Toutefois, il est parfaitement légitime que la communauté scientifique s'intéresse à estimer la contribution de l'Homme aux présentes variations climatiques.
Peut-être serait-il utile, de faire un bref rappel sur les paramètres connus à ce jour ayant une influence sur les changements climatiques.
Nous savons que les températures enregistrées sur notre planète, en un lieu précis et un moment donné du calendrier annuel, fluctuent au cours des années, des siècles et des millénaires. C'est comme ça depuis que la biosphère existe. Vues sur de très longues périodes, ces fluctuations sont le résultat du mouvement relatif des planètes à l'intérieur de notre système solaire. Les forces d'attractions qui agissent entre elles et le Soleil modifient constamment mais lentement leurs trajectoires autour du Soleil. Il en va de même pour l'orientation de leurs axes de rotation. Ainsi la Terre parcourt en 365,25 jours une trajectoire autour du Soleil qui n'est pas toujours la même. Elle va du cercle à une ellipse plus ou moins allongée. Ces changements se font avec des pseudo périodes de l'ordre de 100'000 ans. Toujours pour les mêmes raisons, l'angle que forme l'axe de rotation de la Terre par rapport au plan de l'écliptique varie aussi de manière quasi cyclique. Sa pseudo période est de l'ordre de 10'000 ans. Les valeurs chiffrées de ces variations sont connues sous le nom des paramètres de Milanković fr.wikipedia.org/wiki/Param%C3%A8tres_de_Milankovi%C4%87
Ces changements cycliques, à périodes différentes, font que les climats se modifient lentement et différemment au cours des millénaires, en particulier aux moyennes et hautes latitudes. Elles ont pour effet d'entraîner une croissance ou une décroissance de la glaciation sur les hautes latitudes et altitudes qui, à son tour, modifie l'albédo terrestre (donc le flux d'énergie solaire absorbé par la Terre) changeant fortement le niveau des mers et la trajectoire des courants marins. Les modifications orbitales et axiales de notre planète par rapport au Soleil peuvent aussi rendre les saisons plus ou moins marquées, tout comme accroître les différences de température entre les deux hémisphères. Ces deux phénomènes conjugués contribuent aussi à agir sur la trajectoire des courants marins et la répartition de la pluviométrie. Tous ces phénomènes agissent fortement sur les climats locaux. La faune et la flore, devant s'adapter aux changements climatiques, subit à son tour de grosses modifications, lesquelles vont elles-mêmes agir en rétro-actions sur le climat, par exemple par le biais des gaz à effet de serre ou par un changement du niveau de complexité de la biosphère.
La dernière période glaciaire de l'hémisphère nord, aurait débuté il y a environ 110'000 ans, jusqu'à atteindre son paroxysme il y a 20'000 ans avant de disparaître complètement il y a 10'000 ans. la.climatologie.free.fr/glaciation/glaciation2.htm
Nous sommes actuellement dans une période interglaciaire qui se caractérise en générale par une apparente stabilité des climats. Cette dernière, si elle était du uniquement aux phénomènes astronomiques décrits par les cycles de Milutin Milanković, devraient tôt ou tard entamer un brusque refroidissement conduisant à de nouvelles périodes glaciaires. Peut-être que dans 50 ou 100'000 ans, les calottes glaciaires seront redescendues jusqu'à basses latitudes rasant et broyant du même coup des villes comme Londres, Paris ou New York.
Voilà pour les lentes variations climatiques de grandes amplitudes. A cette tendance générale se greffe d'autres phénomènes à durées beaucoup plus courtes, allant du siècle à quelques décennies, voir mêmes encore plus brèves. Ces phénomènes parfois cycliques, parfois accidentels peuvent augmenter ou contrecarrer momentanément les évolutions des climats décrites auparavant. Citons, parmi ces amplificateurs ou atténuateurs de variations climatiques, les éruptions volcaniques, les changements dans les courants marins pour toutes sortes de raisons, les phases plus ou moins importantes d'éruptions solaires, de vastes modifications de la couverture végétale et de la faune pour des causes naturelles ou humaines, les échanges de chaleurs possibles entre l'immense magma liquide sous nos pieds (dont la température varie entre 6000 et 1300 °C) et une croûte terrestre particulièrement fine dans les fonds océaniques et encore bien d'autres phénomènes. Ainsi, même en période interglaciaire, c'est-à-dire en relative stabilité climatique, il est possible d'avoir des successions de périodes plus chaudes (comme l'optimum médiéval) suivies de période relativement plus froides (comme le petit age glaciaire) fr.wikipedia.org/wiki/Optimum_climatique_m%C3%A9di%C3%A9val
fr.wikipedia.org/wiki/Petit_%C3%A2ge_glaciaire
Récemment, sous réserve des méthodes de mesures discutées auparavant, les spécialistes du climat auraient relevés des accélérations du réchauffement, en particulier entre 1920 et 1945, suivis d'une légère diminution jusque vers 1976-80 et un nouveau réchauffement jusqu'en 2003. Depuis lors on assisterait à une légère diminution ou stabilisation des températures laquelle persisterait encore de nos jours.
La question qui taraude certains scientifiques est la suivante: Quelle serait le rôle exact de l'humanité sur ces dernières variations climatiques. En fait, aucune organisation scientifique ne s'est attelée à cette très difficile tâche. Comme le fait remarquer Joël Cambre www.pensee-unique.fr/indicateurs.html., la mission du GIEC, créé en 1988, se limite à étudier les risques des changements climatiques d'origine humaine. Néanmoins, elle n'a pas pour mission d'en estimer l'amplitude par rapport aux autres causes, puisque ces dernières n'ont pu être étudiées que superficiellement par la communauté scientifique, faute de moyens financiers. Le GIEC n'a par reçu le mandat de l'ONU d'encourager des recherches dans ce domaine et établir une liste exhaustive de toutes les causes possibles pouvant influencer les climats. Le GIEC se limite à soutenir l'hypothèse que les changements observés sont essentiellement dus aux émissions de gaz à effet de serre (GES) anthropiques, en particulier du CO2 provenant de la consommation d'énergies fossiles. Ce postulat est basé sur l'observation que la température moyenne globale est corrélée avec l'augmentation du taux de CO2 dans l'atmosphère. C'est un postulat tout à fait acceptable comme première piste de recherches mais de là à en conclure que c'est la seule explication et exclure toutes autres causes n'est intellectuellement pas très honnête. Si cette institution avaient eu réellement une approche scientifique, elle aurait du au minimum approfondir ses travaux dans au moins trois autres directions. A savoir :
1°) Mieux comprendre la complexité du cycle du carbone dans une biosphère elle-même très complexe et comprendre ce qui contrôle le taux de CO2 dans l'atmosphère. Cette étude aurait peut-être permis de s'assurer que c'est bien le CO2 anthropique rejeté dans l'atmosphère qui est la cause première du réchauffement terrestre et rejeter scientifiquement l'hypothèse comme quoi le taux de CO2 dans l'atmosphère ne serait pas la cause mais plutôt l'effet d'un réchauffement pour quelques raisons que ce soit.
2°) Vérifier que ce n'est pas que les émissions de CO2 issue de la consommation d'énergie fossile qui soient le principal responsables des changements climatiques mais que le total des activités humaines soutenue par les énergies exogènes, toutes sources confondues, puissent aussi avoir un effet en diminuant la complexité de la biosphère. (Voir discussion sur ce sujet dans www.ceremovi.org/forum/4-effondrement/29...hangement-climatique la rubrique #32). Si telle devait être le cas, la responsabilité humaine serait avérée mais les recommandations du GIEC pour contrôler le climat et la philosophie du développement durable deviendraient caduques.
3°) Evaluer l'importance relative des différentes causes pouvant influencer les changements de climats et établir jusqu'où des changements raisonnables du comportement humain pourrait stabiliser le climat.
Ce dernier point mérite un commentaire supplémentaire
En postulant que le changement climatique soit essentiellement du aux seuls gaz à effet de serre (GES) produits par les humains, les ingénieurs du climat ont considéré la biosphère comme une chaudière thermostatisée. Ils nous assurent qu'il est possible de limiter les effets des GES par des moyens techniques et ainsi stabiliser la température de la planète à la valeur désirée.
www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=27119#.UGCSJq53l0g
www.actu-environnement.com/ae/news/clima...s-methane-14232.php4
C'est une vision puérile de la complexité de notre biosphère pour ne pas dire une insulte à la Nature. De plus c'est une idéalisation des préoccupations de l'Homme moderne quant à son intérêt pour les générations future face à son insatiable et inguérissable mercantilisme qui contrôle toutes ses actions. En effet, soyons raisonnable et acceptons que tout ce qui pourra être extrait comme énergie fossile des entrailles de la Terre le sera sans limite et tout ce qui sera extrait sera consommé et consumé immédiatement. Aucune convention internationale ne sera capable de s'opposer à cela. La frénétique recherche de l'extraction des gaz de schiste en est une démonstration. De même, faire croire que les gros efforts coûteux et complexes pour améliorer les rendements de nos installations sont la solution d'avenir n'est pas raisonnable non plus. Pourquoi ? Parce que, par exemple, gagner 20% dans la consommation de carburant par voiture et multiplier le nombre de voitures par 2 pour satisfaire la croissance économique ne résoudra en rien nos problèmes.
En réalité nous avons deux attitudes possibles devant les changements permanents de la Nature et en particulier celles du climat.
La plus simple, celle qu'on fait nos prédécesseurs depuis la nuit des temps est de s'adapter aux changements. L'homo sapiens, grâce à son grand pouvoir d'adaptation, a déjà vécu au minimum une glaciation et un réchauffement. Ce n'est donc pas là le point le plus faible de notre espèce.
La plus compliquée est de surveiller la Nature en permanence par une armée de scientifiques et imaginer des méthodes permettant d'atténuer au mieux les fluctuations climatiques permettant ainsi à nos économistes de faire des prévisions à long terme. C'est de loin la méthode la plus incertaine et la plus dangereuse car elle pourrait conduire juste à l'opposé du but recherché. En effet, le décalage obligatoire entre l'observation et l'action pourrait augmenter ces fluctuations en s'ajoutant, plutôt qu'en se retranchant aux fluctuations naturelles. De plus les solutions imaginées par les scientifiques pourraient être totalement absurdes tant que ces derniers ne s'attacheront pas à faire une distinction entre l'effet et la cause avant d'agir.
Mais peu de chance que nous soyons capables de choisir la solution simple. Dans notre mode de pensée d'Homme civilisé, la recherche de la simplicité n'a plus sa place. Notre ego de plus en plus démesuré, les nécessités de satisfaire un système économique absurde et dangereux, nous poussent à trouver les solutions qui engendrent le plus possible de biens et de services. Cette attitude ne fait qu'accroître la complexité de nos sociétés et nous poussent vers leurs effondrements car les flux d'énergie disponibles ne pourront plus les faire fonctionner.
- jipebe29
C’est beaucoup plus correct que la pseudo-physique de Manicore.
En prime, voici un document fort intéressant du climatologue Marcel Leroux, qui souligne les erreurs du GIEC et qui présent le modèle AMP (Anticyclones Mobiles Polaires), modèle dynamique d’échange d’air et d’énergie.
www.biokurs.de/treibhaus/180CO2/Echanges...diens-Chang-clim.pdf
- Alba
Les sommes investies dans la lutte contre le réchauffement climatique, selon les recommandations conjointes du GIEC et de l'ONU, reprisent en cœur par tous les écologistes sauveurs de la planète, représentent des sommes fabuleuses, se chiffrant en milliers de milliard d'Euros ou de Dollars. Bien sûr ces sommes ne sont pas perdues pour tout le monde, en particulier pour les industries des pays fortement industrialisés et puissant financièrement.
pleinsfeux.com/plan-rechauffement-climatique-onu/
www.lemonde.fr/planete/article/2012/08/2...ve_1748755_3244.html
Pendant ce temps d'autres problèmes, probablement bien plus graves que les soubresauts climatiques, sont totalement occultés par les élites et les dirigeants qui, peut-être à leur décharge, ne peuvent faire autrement sans prendre de grands risques personnels, puisqu'il a été décrété que ce que dit les rapports du GIEC est une vérité indiscutable, excluant tout débat et toute remise en question. Le courant est bien trop fort pour le remonter.
Le souci des politiques est plus que jamais dans la création d'emplois et de richesses. Elles sont indispensables pour maintenir une croissance obligatoire sans laquelle le système économique s'écroule. Ainsi, en matière de recherches, toute nouvelle idée doit aller dans ce sens. Se diriger vers une vie plus simple est donc d'office exclu. Acculé de plus en plus par des problèmes économiques et géopolitiques quasi insurmontables, ne pouvant de surcroît que s'aggraver, nos dirigeants en sont réduits à s'accrocher à la moindre planche se salut passant à proximité. La manne financière promise pour lutter contre le réchauffement climatique en est une confortable donnant suffisamment de place aux instituts de recherches, aux industriels et du même coup aux travailleurs, à la plus grande satisfaction des financiers et des ONG de toutes sortes. Bien que plus d'un reconnaissent en aparté que notre système économique est totalement absurde, d'aucun n'ose le combattre, car ce serait se couper de ses moyens de vivre.
Cette contrainte économique est devenu le puissant vecteur orientant toutes recherches dites scientifiques et toutes décisions politiques. Le mercantilisme mondialisé est devenu le censeur indiscutable et indiscuté de toutes décisions. Le bon sens, n'a plus sa place dans nos sociétés mercantiles, seul le profit immédiat compte, tant pis pour ceux qui arriveront après nous. Ce manque de bon sens, ce manque de philosophie sur nos motivations, ce manque d'analyse neutre venant de gens libres ne peut qu'accélérer l'effondrement que vous craigniez.
Supposons par exemple que la théorie soutenue par le GIEC et ses dévots soit partie dans une fausse direction, incitée en cela par la pression des inévitables forces économico-politiques. Supposons encore que dans 20 ou 30 ans nous soyons obligés de reconnaître que le réchauffement observé durant le siècle passé avait d'autres causes que le CO2 anthropique. Imaginez alors les conséquences que cela pourra avoir. Non seulement un temps précieux aura été perdu pour résoudre des problèmes bien plus graves, mais entre temps leurs chances de trouver une solution auront fondu comme neige au soleil. Pourquoi ? Parce que la confiance envers les institutions scientifiques et politiques aura elle-même fondue comme neige au soleil. Aucune nouvelle stratégie imaginée par des intellectuels ne trouvera plus jamais grâce aux yeux des populations. Scientifiques et politiques seront jugés comme des êtres corrompus. Il devront céder leur place à toutes sortes de gourous, de charlatans, de chefs de guerres, de maffieux qui trouveront parmi les populations désemparées un terrain de choix pour conduire leurs encore plus funestes besognes. Toutes stratégies cher à Niederer pour éviter le chaos ne seront plus possibles. Merci à la Science non humaniste mais technique d'aujourd'hui.
- GE01
- jipebe29
www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-...ml?ito=feeds-newsxml
Les droites de tendance Hadcrut et RSS sont plates depuis 1997:
www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3vgl/fr.../rss/from:1997/trend
Bref, ce plateau que l'on nous cache soigneusement par des acrobaties sémantiques ridicules, il existe bel et bien.
On peut donc en tirer les 2 conséquences suivantes, mutuellement exclusives:
-soit le rôle moteur du CO2 sur T est réel, mais il y a des processus naturels que le GIEC ne connaît pas et qui ont une action prépondérante sur T. En ce cas les modèles sont faux, et donc leurs projections n’ont aucune crédibilité
- soit le CO2 a un effet non mesurable sur T, donc les modèles sont faux et leurs projections n’ont aucune crédibilité
Dans les deux cas, nous ne pouvons accorder aucun crédit aux projections des modèles numériques.
CQFD!
- NIEDERER
Oui GE01, je l'ai fait début octobre.
J'ai envoyé le message suivant à un certain nombre de scientifiques appartenant soit directement au GIEC, soit connu pour défendre les thèses de cette organisation.
Cher Monsieur,
Bien que le site www.ceremovi.org n'est pas un site de climatologie, les participants à son forum ont amené le débat sur la question du réchauffement climatique. Plusieurs participants, dont moi, se sont étonnés que certains principes de bases qui nous ont été enseignés en physique ne semblent pas être vraiment appliqués par les contributeurs du GIEC/IPCC, du moins à nos yeux. Peut-être que quelques choses nous échappent. Le soussigné et les intervenants de ce forum seraient très reconnaissants si vous pouviez leur apporter votre lumière et ainsi ne pas contribuer à mettre de fausses idées parmi les quelques individus visitant ce site.
Voici les points en question:
1°) Nos professeurs de physique nous ont appris que la température mesure un état de la matière, en l'occurrence un degré d'agitation de ses constituants et que, dès lors, elle n'était pas une grandeur additive. Si vous êtes d'accord avec ce point, comment peut-on alors calculer une température moyenne?
2°) Si les températures ne peuvent être traitée arithmétiquement, les énergies calorifiques le peuvent. Toutefois la relation entre température et énergie calorifique est lié par un coefficient de proportionnalité dépendant d'un grand nombre de facteurs quasi impossibles à déterminer dans une atmosphère non standard, ce qui jette le doute sur la précision affichée par le GIEC au sujet des variations temporelles de températures globale de surface sur notre planète et encore plus sur sa valeur moyenne. Qu'est-ce que nous n'avons pas compris ?
3°) Nous ne comprenons pas le graphique sur les bilans radiatifs évoqués par Monsieur J-M Jancovici www.manicore.com/documentation/serre/physique.html. devant expliquer l'importance d'un doublement des gaz à effet de serre anthropiques sur le réchauffement climatique. Pour nous, considérer la Terre comme une sphère dont toute la surface est à la température moyenne du globe, soit 15°C, et de là, utiliser la formule de Stefan- Bolzmann pour déterminer l'émittance de la Terre à 390 Watt/m2 °K serait une faute grossière de physique, pour les raisons expliquée dans www.ceremovi.org/forum/4-effondrement/60...-surface-de-la-terre
Pourrions-nous vous demander de bien vouloir porter un regard critique sur ce qui est dit dans www.ceremovi.org/forum/4-effondrement afin que nous puissions porter les éventuels corrections qui s'imposeraient et que nous devons absolument rendre compte à nos intervenants. L'intention du soussigné, auteur du site www.ceremovi.org n'est pas de contribuer à diffuser de fausses idées sur le net.
En vous remerciant d'avance, veuillez croire, cher Monsieur, à mes respectueuses salutations.
Jacques Niederer Ph D
Plusieurs de ces personnes m'ont déjà répondu et je vous tiendrai au courant très prochainement du résumé de leurs réponses. Je dois souligner dors et déjà que tous les échanges de mail ont été cordiaux.
- jipebe29
En complément de votre courrier, je souligne 3 points importants.
1) Le modèle radiatif du GIEC ne provient pas de publications dans des revues à comité de lecture. Il a sans doute été élaboré par "the Team", petite équipe du CRU d'East Anglia et consorts (Jones, Trenbeth, Mann, ...) En conséquence, le GIEC viole ses propres procédures, car il a pour mission de synthétiser les publications scientifiques dans des revues à comité de lecture.
2) Le modèle radiatif du GIEC est avec rétroaction: le GIEC considère que les molécules de CO2, ayant absorbé des IR émis par le sol, dans leurs étroites bandes d'absorption/émission, les réémettent vers le sol, qui est plus chaud. Or ceci est impossible, car le second principe de la thermodynamique serait violé.
3) Le GIEC applique les lois des corps noirs au CO2, ce qui est évidemment une absurdité.
Addendum: pour T, grandeur intensive, je suis bien d'accord qu'une moyenne de températures n'a aucun sens thermodynamique. Le plus raisonnable est de considérer que Tglobale, moyenne des températures mesurées, est un simple indicateur à utiliser avec moult précautions.
J'attends avec impatience les réponses de vos contacts.
- NIEDERER
A la question n° 1 il m'a été dit entre autres:
- La réponse à la question sur la moyenne est simple : une moyenne est... une moyenne. Qu'est-ce qui vous chagrine dans le fait de calculer une moyenne ?
- Même si la température représente bien un état de la matière, rien n'empêche d'en calculer une valeur moyenne, à condition de bien définir cette moyenne…. Par contre, une évolution de cette température moyenne est un indicateur, parmi d'autres, de l'évolution du climat…
- Je pense que les questions que vous vous posez sont plus épistémologiques que physiques. Je ne suis par exemple pas certain qu'on puisse précisément calculer l'altitude moyenne correspondant à l'isotherme dans un massif donné, ce qui n'empêche pas les neiges "éternelles" d'exister. Un climat donné, quel qu'il soit, est inséparable d'une température moyenne.
A la question n° 2, il a été répondu:
- Sans objet puisque les températures peuvent être traitées arithmétiquement.
-La réponse est dans toute la littérature scientifique sur la manière de modéliser les interactions matière-énergie dans l'atmosphère, et comme il y en a des dizaines de milliers de pages je n'ai aucune réponse plus convaincante que "il faut en lire une partie, et publier
vous-même dans la littérature scientifique si certaines affirmations vous semblent curieuses".
Incidemment le GIEC n'affiche aucune précision sur la température moyenne sur la variation de la température moyenne... mais donne des ordres de grandeur et surtout explicite les déterminants de la plus ou moins grande variation de la moyenne.
.
A la question N° 3 il a été répondu:
- vous l'aurez devinée vous-même : il s'agit d'une simplification acceptable pour faire comprendre que si on confine plus fortement l'énergie près du sol et plus la température moyenne augmente. Il ne s'agit pas d'un calcul exact.
-Le schéma que vous reprenez sur le site de Monsieur Jancovici a un but explicatif des phénomènes pour le grand public, et ne cherche certainement pas à quantifier précisément les différents facteurs. L'analyse qui est faite par les climatologues, et qui est ensuite reprise par le GIEC, est beaucoup plus complexe. Bien évidement, le GIEC ne considère JAMAIS que la Terre est une sphère de température homogène. Le calcul que vous présentez comme étant une faute grossière, n'est JAMAIS fait par le GIEC. Il m'est arrivé de le faire devant mes étudiants pour leur expliquer les phénomènes en jeu, mais en insistant sur les limitation du modèle, et en allant dés le cours suivant sur une analyse qui prend en compte les variabilités spatiales et temporelles, Il me parait important que vous fassiez bien la différence entre les travaux des chercheurs en climatologie, la synthèse de ces travaux réalisés par le GIEC, la présentation qui peut en être faite par certains médias à destination du grand public, et les caricatures grossières que vous trouverez sur le site pensée-unique que vous semblez lire régulièrement.
Si vous voulez vraiment savoir ce que dit le GIEC, pour éventuellement pouvoir le critiquer, allez lire uniquement les publications de cet organisme que vous trouverez sur www.ipcc.ch
J'ai manifesté à mes interlocuteurs ma déception sur les réponses reçues aux questions 1 et 2
Je n'ai pu continuer la discussion qu'avec un seul de mes interlocuteurs, les autres étant trop occupés.
J'ai ai alors reposer à ce dernier mes questions différemment en lui proposant ceci:
Supposons une expérience de laboratoire permettant de calculer de manière arithmétique des températures moyennes et ensuite les mesurer.
Les thermomètres à disposition permettent de lire le centième de degré Celsius, donc avec une erreur de lecture de ± 0,005 °C
L'expérience est faite dans des conditions idéales où aucune correction n'est nécessaire pour tenir compte des phénomènes de conduction, de convection et d'évaporation. Le système de mélange des fluides n'apporte aucune calorie.
Première expérience:
Dans un bassin idéal nous ajoutons 1,000 kg d'eau pure à 10,00 °C à un autre kilo d'eau pure à 50,00 °C. La moyenne arithmétique des températures est de 30,00°C. Est-ce que la température mesurée sera aussi de 30,00°C ?
OUI ou NON
Deuxième expérience:
Dans un bassin idéal nous ajoutons 1,000 kg de glace d'eau pure à – 10.00°C à un autre kilo d'eau pure à 50,00 °C. La moyenne arithmétique des températures est de 20,00°C. Est-ce que la température mesurée sera aussi de 20,00°C ?
OUI ou NON
Troisième expérience:
Dans un bassin idéal nous ajoutons 1,000 kg d'un liquide non identifié à 20,00°C à un autre kilo d'eau pure à 40,00°C. La moyenne arithmétique des températures est de 30,00°C. Est-ce que la température mesurée sera aussi de 30,00°C ?
OUI ou NON
Quatrième expérience:
Dans un bassin idéal contenant 50,000 kg d'eau pure à 20,00°C nous plongeons un mammifère vivant de 50,000 kg dont la température corporelle est de 40,00°C. La moyenne arithmétique des températures est de 30,00°C. Est-ce que la température mesurée sera aussi de 30,00°C ?
OUI ou NON
La réponse de mon interlocuteur fut la suivante:
"A la première question, je réponds oui: aux deux suivantes certainement non, a la quatrième probablement non, mais le mélange du liquide et du mammifère sera probablement assez incomplet, et je doute que on puisse alors mesurer une température unique.
Par contre, je vois mal comment ces questions font avancer le débat sur le climat
…..
Je cherche à interpréter le sens de vos questions. J'ai l'impression que vous contestez la définition d'une température moyenne parce que elle n'est pas équivalente à la température équivalente en terme de contenu calorifique. C'est parfaitement exact. La capacité calorifique de 10 mètres cubes d'eau est nettement plus importante que celle de 10 mètres cube d'air. Cela ne m'empêche EN RIEN de définir une température moyenne de la surface de la Terre qui inclue des océans et des terres.
…..
Pour revenir à nos moutons, si je dis la température moyenne de la Terre (cf ma définition) augmente, j'ai raison.
Si je dis "donc la contenu calorifique de la Terre a augmenté", j'ai tort (j'ai tort dans le "donc", pas dans le fait). Car effectivement, le capacité calorifique des différentes surfaces est variable. Mais je ne dis pas cela, et le GIEC ne dit pas cela non plus. Donc je ne vois pas bien où vous cherchez à me/nous entraîner.
Je pense que vous êtes un climato-sceptique, avec ma définition, car cette histoire de température moyenne de la Terre se retrouve uniquement sur les sites climato-sceptiques les plus radicaux. Je n'arrive pas à comprendre comment une personne rationnelle peut avoir un problème avec une température moyenne si elle est clairement définie… etc, etc.
…….
Je réponds alors:
Cher Monsieur,
Je vais essayer de vous expliquer ce que j'avais derrière la tête avec les 4 expériences que je vous présentais dans mon dernier courriel.
Supposons que ces dernières soient données à un groupe d'étudiants avancés, chargés d'établir une loi sur les températures moyennes. Selon les critères scientifiques, calculs et mesures doivent concorder. Supposons que ces 4 expériences suivaient un ordre chronologique. Après la première expérience, les chercheurs arrivent à la conclusion que les températures peuvent être traitées arithmétiquement: calculs et mesures concordent parfaitement. Dans la deuxième expérience, la loi qu'ils avaient établie avec la première expérience est mise en défaut. En considérant cette fois le traitement arithmétique des énergies calorifiques, plutôt que celle de l'addition des températures, ils parviennent à déduire indirectement la température du mélange. Ils doivent pour cela connaître la chaleur spécifique (ou chaleur massique) de l'eau pure et de la glace ainsi que la chaleur latente de fusion de cette dernière. Calculs et mesures sont alors en accords. Dans la troisième expérience, ils vont calculer la température moyenne par la même loi qu'ils ont établis lors de la deuxième expérience mais ils tomberont sur une inconnue: la chaleur spécifique du liquide non identifié. Ils devront alors estimer une marge d'incertitude sur la valeur de la chaleur spécifique de ce deuxième liquide. De là, ils pourront estimer la marge d'incertitude sur la valeur de la température moyenne théorique du mélange. Si la mesure tombe à l'intérieur de la valeur calculée plus ou moins sa marge d'incertitude, ils auront confirmé leur théorie que les énergies peuvent s'ajouter arithmétiquement. Dans la quatrième expérience, ils tombent sur un problème coriace. Doivent-ils estimer une chaleur spécifique de l'animal ? Est-ce que les températures de l'animal et de l'eau vont-elle s'égaliser? Ils décident que l'animal pourrait être considéré comme un corps noir et utilisent l'équation de Stéfan-Bolzmann pour calculer l'émittance que l'animal transmet à l'eau pure pour en déterminer l'élévation de sa température. Pendant les deux heures de l'expérience, la température de l'animal n'a pratiquement pas changé, l'eau s'est réchauffée mais pas selon l'émitance calculée. Calculs et mesures divergent totalement. Ils en concluent que nos outils de physique s'appliquent correctement à la matière inerte mais deviennent très approximatifs quand on mélange matière inerte et matière vivante. Les échanges énergétique semblent suivre des lois beaucoup plus compliquées et ils leur semblent qu'il n'est même pas sûr qu'une approche cartésienne soit la bonne approche. En fait, la quatrième expérience se rapproche de celui de notre Terre et de la biosphère qui l'entoure. Tout comme l'animal, la biosphère est un système complexe où tout est lié avec des myriades d'actions et de réactions qui ne sont pas vraiment modélisable (car elle se comporte comme un être vivant)
C'est là où nos points de vue philosophiques et finalement épistémologiques divergent.
Mais peut-être que, en ce qui concerne la définition de la température moyenne à la surface de la Terre, notre divergence n'est que de nature sémantique. Nous pouvons en effet parler de
La température moyenne à la surface de la Terre.
Ou de
La moyenne des températures relevées à la surface de la Terre
La moyenne des températures relevées à la surface de la Terre serait un simple indexe n'ayant pas de signification physique précise. Tout comme l'évolution de l'indexe du Produit National Brut (PIB) permet de faire des prévisions à court terme sur l'état de l'économie , l'évolution de la moyenne des température relevées à la surface de la Terre permet de faire des prévisions à court terme sur l'évolution des climats.
La température moyenne à la surface de la Terre serait une grandeur physique, quasi impossible à déterminer avec précision et qui de plus n'a pas grande signification.
Je ne conteste donc pas qu'une élévation graduelle de la moyenne des températures relevées à la surface de la Terre puisse indiquer un réchauffement de sa surface. Sur ce point nous sommes bien d'accord.
Qu'en pensez-vous ?
Réponse de mon interlocuteur:
J'en pense que la Température moyenne qui est calculée par différents instituts (cf mon précédent mail) et reprise dans les publications du GIEC est clairement définie. Le fait qu'elle soit clairement définie me suffit. La moyenne des températures relevées n'a aucun sens, à mon avis, car dépend entièrement de la distribution spatio temporelle des mesures que vous considérez. Au 18ème siècle, l'immense majorité des mesures étaient en Europe et en amérique du Nord. Cette distribution spatiale des mesures a été complètement modifiée avec l'arrivée des satellites. Je ne vois donc pas comment on pourrait utiliser une série temporelles des moyennes de température.
Si vous pensez que la température moyenne à la surface de la Terre ne peut pas être déterminée avec précision, je vous encourage à lire les articles cités sur les sites que je vous ai envoyé.( www.cru.uea.ac.uk/cru/data/temperature/ , data.giss.nasa.gov/gistemp/ , www.ncdc.noaa.gov/cmb-faq/anomalies.php, berkeleyearth.org/, berkeleyearth.org/faq/#stopped ,berkeleyearth.org/our-code/
Les estimations donnent des barres d'incertitude qui sont déterminées avec une méthodologie validée. A nouveau, si vous pensez que cette méthodologie n'est pas valide, vous avez la latitude d'expliquer pourquoi dans un article dans une revue scientifique. Vous m'en enverrez copie et je pourrai le faire référencer dans le prochain rapport du GIEC
Voilà, nous en sommes pratiquement resté là. Le reste de la discussion était essentiellement de nature polémique autour de sujets qui n'avaient rien à voir avec les questions simples de physique que j'avais posées au début.
Je ne sais pas GE01 si les réponses de mes interlocuteurs vous ont aidés à comprendre nos discussions entre Alba, et moi, mais en ce qui me concerne, je suis resté sur ma faim.
J'ai de plus en plus l'impression que le monde scientifique est encore bien incapable de déterminer, même approximativement, la part de l'Homme dans le réchauffement climatique.
J'ai aussi l'impression que, s'il le pouvait, les scientifiques et nos dirigeants seraient aussi bien incapables de prendre des vraies mesures pour corriger la tendance ( pour autant que ce soit possible)
Quoi qu'il en soit, le manque d'humilité des leaders scientifiques actuels semble avoir transformé le problème de l'apparent réchauffement climatique en guerre idéologique. Comme dans tout conflit, un grand nombre d'opportunistes savent parfaitement utiliser cette situation pour asseoir encore mieux leurs intérêts personnels et manipuler les esprits. La grande perdante est probablement notre civilisation qui risque d'avoir à affronter des problèmes encore bien plus graves, actuellement totalement éclipsés par ce conflit scientifico-économique.
Les participants à ce forum désirant continuer à débattre sur le réchauffement climatique sont bien sûr libres de le faire. Quant à moi, je pense n'avoir plus grand-chose à ajouter. Je préférerais passer maintenant à d'autres sujets plus directement liés aux autres risques d'effondrement de notre civilisation. Finalement c'est bien là le sujet de ce forum.
- NIEDERER
Dernière édition: il y a 4 ans, 10 mois par Niederer.
- GE01
Je vais laisser le soin à Jacques Prévert d'exprimer poétiquement ce que je ressens:
Il ne faut pas laisser les intellectuels jouer avec les allumettes
Parce que Messieurs quand on le laisse seul
Le monde mental Messssieurs
N'est pas du tout brillant
Et sitôt qu'il est seul
Travaille arbitrairement
S'érigeant pour soi-même
Et soi-disant généreusement en l'Honneur des travailleurs du bâtiment
Un auto-monument
Répétons-le Messsssssieurs
Le monde mental
Ment
Monumentalement
Jacques Prévert (1900-1977)
- Alba
Et vous, dans tout ça, inconnu des médias, même pas climatologue, auriez voulu poser des questions au GIEC en toute innocence et espérer une réponse de scientifique à scientifique, les obligeant à utiliser un langage certes technique mais claire et admettre qu'il y a peut-être quelques points discutables au niveau de leur méthodologie et même carrément qu'ils auraient négligé d'autres possibilités pouvant expliquer l'apparent réchauffement? Non mais vous rigolez ? C'est absolument impossible. Ils ne peuvent plus renier leur indiscutable dogme. C'est comme espérer que le Pape renie son Dieu. Eh oui, la Science en est arrivé là. Ne serait-ce pas une preuve supplémentaire de la décadence de notre civilisation?
- jipebe29
Dccument de Marcel Leroux, climatologue (un vrai, pas un auto-proclamé)
www.biokurs.de/treibhaus/180CO2/Echanges...diens-Chang-clim.pdf
La première partie relève les errances du GIEC, et la seconde présente le modèle AMP (Anticyclones mobiles polaires). Ce modèle a été validé par la campagne de mesure Fastex de Météo France, mais, malgré sa vérification expérimentale, il a été rejeté par tout l'establishment climatique, sans aucune explication. Si vous le voulez, je pourrais éditer la saga de Fastex.
www.biokurs.de/treibhaus/180CO2/Echanges...diens-Chang-clim.pdf
Et 2 petites synthèses de votre serviteur:
www.rechauffementmediatique.org/wordpres...ean-pierre-bardinet/
www.rechauffementmediatique.org/wordpres...-credible/#more-6171
Voici les courbes et droites de tendance de T:
www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3vgl/fr...7/plot/rss/from:1997
www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3vgl/fr.../rss/from:1997/trend
www.woodfortrees.org/plot/hadcrut3vgl/fr...ss/from:1900/mean:24
Admettons que Tglobale ait un sens : en ce cas, elle est stable depuis 16 ans. On peut en déduire 2 conséquences, mutuellemnt exclusives:
- soit le rôle moteur du CO2 sur T est réel, mais il y a des processus naturels inconnus et qui ont une action prépondérante sur T. En ce cas les modèles sont faux.
- soit le CO2 a un effet non mesurable sur T, donc les modèles sont encore faux.
Dans les deux cas, le GIEC a tout faux et nous ne pouvons accorder aucun crédit aux projections des modèles numériques.
2 liens complémentaires, dans lesqules le Met Office (Météo France britannique) admet que T est stable depuis 1997, ce que confirme la climatologue américaine Judith Curry, contributrice du GIEC mais très critique quant aux publication de cette structure politico-scientifique.
www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-...ml?ito=feeds-newsxml
judithcurry.com/2012/10/14/pause-discussion-thread/
Bonne lecture, et bon dimanche!...
- jipebe29
Wait and see...