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En passant du paléolithique au néolithique, l’Homme civilisé a réussi à contourner de plus en plus les lois de la Nature.
En passant du paléolithique au néolithique, l’Homme civilisé a refusé de plus en plus les lois de la Nature. Devant ses premiers succès, il s’est même cru capable de la dominer et de l’utiliser à son propre avantage. Son nouveau mode d’existence sédentaire a profondément changé ses règles sociétales. En devenant agriculteur et éleveur, il a dû commencer à stocker ses récoltes qui ne se font qu’à un moment de l'année mais qui doivent durer jusqu'à la prochaine. Il doit aussi préparer ses semences et les stocker pour les planter au bon moment. Pour garantir un bien-être de toute la population, il a dû apprendre à échanger les surplus contre d’autres biens et les transporter parfois sur de grandes distances, etc. L’engrenage de la croissance de la complexité de sa société s’est mis en route à ce moment.
La complexité des échanges de biens et de services a obligé l’Homme d'inventer des systèmes de comptabilité et des systèmes monétaires
L’argent-monnaie, parti d’un simple certificat d’échange de biens et de services s’est vite transformé en une valeur elle-même commercialisable. Les dérives de ce qui était au départ une invention utile, l'ont conduit à un système truffé de pièges dangereux. D’une part, les magiciens de l’économie et de la finance ont réussi à produire de la monnaie à partir de rien. De plus, ils ont réussi à mettre une valeur monétaire à toute chose, vitale ou pas, morale ou pas, physique ou pas, vivant ou pas. Par le jeu des inégalités, des alliances, des pressions, du chantage, de la menace quand ce n’est pas de l’assassinat pure et simple, il a été facile pour les moins scrupuleux d’accumuler des sommes colossales et du même coup être investi d’une puissance extra-naturelle. A ce stade, l’argent est devenu une grave pathologie de l’esprit et une arme de destruction massive pour des millions de personnes exploitées par des puissants, irresponsables et inconscients.
L’argent et son commerce sont à l’origine des grandes différences sociales au sein d’une société tout comme d’importants écarts géopolitiques. Il porte en lui le germe de la révolte et des conflits internationaux. L'argent pollue non seulement notre façon de penser et d’agir, mais il est aussi le géniteur de toutes les pollutions environnementales. L’addiction à la richesse monétaire s’est incrustée si profondément dans nos vies et nos sociétés qu’il n’existe plus de moyen de s’en débarrasser. Nous sommes condamnés à vivre avec.
La gestion et la création de l’argent se fait au travers du système économique et financier qui est le grand catalyseur de la croissance de la complexité de nos sociétés.
En effet, notre système sociétal est obligé d’accroître constamment la spirale travail-production-consommation, ne serait-ce qu’à cause du jeu de la dette et de la croissance démographique. Dans un monde où tout doit se payer avec de l’argent, où plus personne ne peut vivre directement des largesses de la nature pour assurer ses besoins vitaux, chacun se retrouve, de grès ou de force, inféodé à cette spirale. C’est elle qui lui procure le revenu monétaire pour couvrir ses besoins les plus élémentaires. Si le système économico-financier devait s’écrouler, il menacerait les plus favorisés d’une dégringolade de leur qualité de vie et menacerait les plus démunis de leurs chances de survie. Ainsi, personne n’a intérêt à le voir s’écrouler.
La croissance des activités humaines est maintenant devenue une obligation !
Cette croissance va nécessiter une augmentation constante des flux d’énergie, pour faire croître, fonctionner et maintenir le système à son niveau de complexité. Les dirigeants de l’ensemble de nos sociétés ne peuvent pas prétendre, comme le gouvernement idéal vu au-dessus, de pouvoir garantir à leur ministère de la gestion de l’énergie, un flux constant pour des dizaines de générations humaines. Les flux d’énergie doivent constamment croître. Mais dans un système fini, toute croissance doit aussi finir. Dès lors…
Le développement durable semble incompatible avec le mode de pensée et la façon d’agir de notre civilisation.
En particulier si nous entendons par développement durable la garantie d’un niveau de bien-être pour l’ensemble des populations civilisées et pour toutes les générations à venir. Notre système est fait de telle sorte qu’il est obligé de croître pour ne pas s’écrouler. Il est donc contraint d’être constamment alimenté par un flux croissant de matière et d’énergie. Mais est-ce possible ?
Avant de répondre à cette question, il nous faut revoir quelques notions de physique très simples au sujet de l’énergie.
Cela fera l’objet du 4ème exposé
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La complexité des échanges de biens et de services a obligé l’Homme d'inventer des systèmes de comptabilité et des systèmes monétaires
L’argent-monnaie, parti d’un simple certificat d’échange de biens et de services s’est vite transformé en une valeur elle-même commercialisable. Les dérives de ce qui était au départ une invention utile, l'ont conduit à un système truffé de pièges dangereux. D’une part, les magiciens de l’économie et de la finance ont réussi à produire de la monnaie à partir de rien. De plus, ils ont réussi à mettre une valeur monétaire à toute chose, vitale ou pas, morale ou pas, physique ou pas, vivant ou pas. Par le jeu des inégalités, des alliances, des pressions, du chantage, de la menace quand ce n’est pas de l’assassinat pure et simple, il a été facile pour les moins scrupuleux d’accumuler des sommes colossales et du même coup être investi d’une puissance extra-naturelle. A ce stade, l’argent est devenu une grave pathologie de l’esprit et une arme de destruction massive pour des millions de personnes exploitées par des puissants, irresponsables et inconscients.
L’argent et son commerce sont à l’origine des grandes différences sociales au sein d’une société tout comme d’importants écarts géopolitiques. Il porte en lui le germe de la révolte et des conflits internationaux. L'argent pollue non seulement notre façon de penser et d’agir, mais il est aussi le géniteur de toutes les pollutions environnementales. L’addiction à la richesse monétaire s’est incrustée si profondément dans nos vies et nos sociétés qu’il n’existe plus de moyen de s’en débarrasser. Nous sommes condamnés à vivre avec.
La gestion et la création de l’argent se fait au travers du système économique et financier qui est le grand catalyseur de la croissance de la complexité de nos sociétés.
En effet, notre système sociétal est obligé d’accroître constamment la spirale travail-production-consommation, ne serait-ce qu’à cause du jeu de la dette et de la croissance démographique. Dans un monde où tout doit se payer avec de l’argent, où plus personne ne peut vivre directement des largesses de la nature pour assurer ses besoins vitaux, chacun se retrouve, de grès ou de force, inféodé à cette spirale. C’est elle qui lui procure le revenu monétaire pour couvrir ses besoins les plus élémentaires. Si le système économico-financier devait s’écrouler, il menacerait les plus favorisés d’une dégringolade de leur qualité de vie et menacerait les plus démunis de leurs chances de survie. Ainsi, personne n’a intérêt à le voir s’écrouler.
La croissance des activités humaines est maintenant devenue une obligation !
Cette croissance va nécessiter une augmentation constante des flux d’énergie, pour faire croître, fonctionner et maintenir le système à son niveau de complexité. Les dirigeants de l’ensemble de nos sociétés ne peuvent pas prétendre, comme le gouvernement idéal vu au-dessus, de pouvoir garantir à leur ministère de la gestion de l’énergie, un flux constant pour des dizaines de générations humaines. Les flux d’énergie doivent constamment croître. Mais dans un système fini, toute croissance doit aussi finir. Dès lors…
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