Clarifications au sujet de la Figure 6-3
Adolphe Nicolas, professeur émérite à l'Université de Montpellier, France, publie dans son livre "Une pénurie au secours du climat?": Ed. Belin: Pour la Science, 2011, page 67, la figure ci-dessous, elle-même dérivée des travaux de J. Laherrère (2010).
Selon ces géologues de renom, on s'attend à un pic pétrolier aux alentours de 2010, un autre pour les gaz conventionnel aux alentours de 2025 et encore un autre pour le charbon autour de 2050.
La figure ci-dessous montre la somme des trois courbes données ci-dessus. Elle est la somme de la production de pétrole, gaz et de charbon selon J. Laherrère.
La courbe 1+2 +3 exprime la production annuelle de tous les combustibles fossiles conventionnels. Le pic de production se trouve aux environs de 2025.
Cette courbe de production annuelle est exprimée en tep / an. Elle a été ensuite transformée en flux d'énergie primaire exprimée en TWh / an. Cette transformation a été faite en multipliant le tep / an par 1160. (Voir système de conversion d'énergie)
Cette courbe de production annuelle est exprimée en tep / an. Elle a été ensuite transformée en flux d'énergie primaire exprimée en TWh / an. Cette transformation a été faite en multipliant le tep / an par 1160. (Voir système de conversion d'énergie)
Le flux d'énergie primaire pour tous les combustibles fossiles (courbe 1 +2 +3, a ensuite été transformé en flux d'énergie secondaire, en supposant que le rapport énergie secondaire/énergie primaire = 0,67 quelle que soit l'année d’extraction. Bien sûr, le rapport 0,67 est un ordre de grandeur. Il varie très probablement avec le mélange de combustibles fossiles et aussi avec l'année d'extraction.
La courbe bleue de la figure ci-dessus est appelée «courbe dérivée des experts." Il s'agit de la transformation de la courbe (1+ 2+ 3) (donnée ci-dessus) du flux d'énergie primaire en flux d'énergie secondaire.
La courbe rouge est celle estimée par l'auteur. C'est celle de la figure 6-3 du sixième exposé. Bien que l'incertitude (non représentée) sur ces deux courbes soit très grande, on peut dire que, globalement, il y a une relative bonne concordance entre les deux courbes. En d'autres termes, la courbe qui est à la base de cet exposé n'est pas irréaliste, du moins par rapport à ce que les géologues nous annoncent.
De plus, notez que ce n'est pas la valeur absolue du flux annuel d'énergie secondaire qui est la plus importante, mais bien la position du pic et de la pente de déclin après le pic. Dans les deux cas, il y a une assez bonne adéquation entre ce qui est montré ici et ce qui est attendu des experts. Par exemple, le pic global est situé par ces derniers entre 2025-2030, alors que nous le plaçons ici autour de 2050. La pente du déclin des flux d'énergie est généralement estimée par des experts autour de 4 %, voire 6%. Ici, pour ne pas être accusé d'exagération, nous avons admis une baisse que de 2%, même bien après le passage du pic. Donc, notre attitude est plutôt conservatrice en prenant bien garde de ne pas dramatiser la situation.
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De plus, notez que ce n'est pas la valeur absolue du flux annuel d'énergie secondaire qui est la plus importante, mais bien la position du pic et de la pente de déclin après le pic. Dans les deux cas, il y a une assez bonne adéquation entre ce qui est montré ici et ce qui est attendu des experts. Par exemple, le pic global est situé par ces derniers entre 2025-2030, alors que nous le plaçons ici autour de 2050. La pente du déclin des flux d'énergie est généralement estimée par des experts autour de 4 %, voire 6%. Ici, pour ne pas être accusé d'exagération, nous avons admis une baisse que de 2%, même bien après le passage du pic. Donc, notre attitude est plutôt conservatrice en prenant bien garde de ne pas dramatiser la situation.
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